L’information a été rapportée samedi par l’Agence Bénin presse (Abp). Agé de 25 ans, un jeune homme aurait été battu à mort dans la commune de Dogbo dans le département du Couffo. Commune de Dogbo dans le Couffo
La scène tragique se déroulait mercredi dernier. Selon les témoignages recueillis par l’Abp, la victime C. D serait accusé d’avoir vendu frauduleusement un voyage de sable de latérite à un habitant de l’arrondissement de Honton. En service depuis deux ans sur le chantier de la société Ebomaf qui est en charge de la reconstruction de la voie Comè-Lokossa-Dogbo (CoLoDo), ce dernier aurait été invité à rejoindre à Comè dans la matinée du mercredi, une équipe de la structure venue de Cotonou pour des besoins d’enquête à propos du vol. De Comè, il fut donc conduit à Kpoha où il tentera d’ailleurs de s’enfuir. Mais il fut très vite rattrapé et roué de violents coups de bâtons par un agent de sécurité privée de ladite société. «Selon le maire de Dogbo, Vincent Codjo Acakpo, les témoins de la scène ont avoué que la victime avant de tomber évanoui a été pourchassée, menottée et rouée Commune de Dogbo dans le Couffo sérieusement de coups de bâton», rapporte l’Abp. Le jeune serait donc conduit d’urgence au centre de santé communal, sous l’autorisation du commissariat central de Dogbo. Arrivé dans un état comateux, il rendît malheureusement l’âme. Très remontés, les jeunes de la localité ont donc bloqué pendant plusieurs heures, la circulation sur près de trois kilomètres à l’entrée de la ville de Dogbo précisément le tronçon allant du rond-point-mairie au rond-point-Azovè. «Informées de la situation, les autorités politico-administratives de la commune et le préfet du département du Couffo, avec l’appui d’un contingent de CRS dépêché de Cotonou pour la circonstance et les policiers républicains du département sont restées jusque tard dans la nuit avant de maîtriser un peu la situation.Dans la mi-journée de ce jeudi, le préfet Christophe Mègbédji accompagné du maire de Dogbo, Vincent Codjo Acakpo et une délégation du Ministère des transports est allé présenter les condoléances du gouvernement à la famille éplorée »,rapporte l’Abp. Le feu Casimir Dégbey laisserait derrière lui deux veuves dont une en état de grossesse et quatre orphelins. D’après les informations rapportées, une scène tragique similaire se serait produite en 2016. Un jeune de Houédjamey travaillant pour Ebomaf aurait été tué.