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Séraphin Agbahoungbata au sujet de la Criet:Le tribunal qui manquait

Publié le lundi 1 octobre 2018  |  Le Matinal
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© Autre presse par DR
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Le 1er vice-président du parti « Alternative citoyenne », Séraphin Agbahoungbata était l’invité de l’émission « Ma part de vérité du dimanche 30 septembre 2018. Il a réagi par rapport aux derniers développements de l’actualité sociopolitique, notamment la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), et regretté les excès et relents régionalistes de certains jeunes manipulés se disant de « Nikki ».

« Il est venu dans mon bureau pour réclamer ses bons d’essence pour le trimestre, et qui s’élevaient à 3 millions de francs. J’ai demandé quels textes autorisent un tel paiement ? Et mon adjoint de répondre aucun texte ne l’autorise. Monsieur Azatassou de répliquer : vous autoriser et on paie ». Cette anecdote racontée dimanche dernier lors de l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv par l’intendant du Palais, Séraphin Agbahoungbata, illustre à merveille, le fait que certains privilégiés de l’ancien régime continuent de patauger. Ils ont visiblement du mal à abandonner les vieilles méthodes et pratiques. Ce qui démontre la nécessité pour le gouvernement de faire de la lutte contre la corruption un véritable cheval de bataille. Sur ce plan, la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) est un instrument qui va accompagner la bonne gouvernance au Bénin, a fait comprendre Séraphin Agbahoungbata. Selon lui, après la gestion de régime défunt, il fallait une thérapie de choc pour corriger certaines mauvaises pratiques. Donc, la création de cette Cour spéciale vient jouer en quelque sorte jouer le rôle de gendarme. « Sinon en dix ans, le Bénin était dans le gouffre sur tous les plans. Il était devenu un pays dans lequel on peut prendre l’argent du peuple pour organiser des marches, des messes et de géants meetings pour remercier le Chef », a souligné l’invité. Mais, aujourd’hui tout cela fait partie du passé grâce à la volonté du Chef de l’Etat à travers la création de la Criet. Il a confié qu’il y a désormais une peur par rapport à la gestion des biens publics : « Je connais des douaniers qui ont demandé à quitter leur poste à la frontière, parce qu’il y a la tentation de s’enrichir de façon illicite ». Le premier vice-président du parti Alternative citoyenne a, ensuite, fait savoir que de 2013 à 2017, il y a eu 608 cas de poursuites de trafic de stupéfiants, soit 141 tonnes de drogue. L’invité dit ne pas comprendre pourquoi les gens font une fixation sur un seul individu, pour parler du cas « 18kg de cocaïne pure », encore que la Criet a déjà connu une vingtaine de dossiers avec plus de 20 ans pour un trafiquant. A l’en croire, il n’y a que ceux qui ont des casseroles au placard qui peuvent avoir peur d’un instrument de répression des crimes économiques. Pour les opposants qui pensent que la Criet est créée pour faire la chasse à l’homme, il les a invités à trouver d’autres arguments. Séraphin Agbahoungbata est revenu sur les agissements de certains jeunes qui font croire que le Pag a une connotation régionaliste. Il a estimé que ce sont de vaines cabales qui ne feront pas reculer le Chef de l’Etat.

Donald Kévin Gayet

(Stag)
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