Moins de 5 ans après son ouverture à la circulation, le pont de Fifadji présente des risques d’affaissement inquiétant. La circulation sur ce pont n’est pas aisée et occasionne d’énormes désagréments aux usagers. Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, est allé, il y a quelques jours, constater l’état de dégradation de l’ouvrage. « Ce que je viens de voir n’est pas acceptable », s’est-il désolé avant d’interpeller la mairie qui, selon lui, a en charge l’entretien du pont. Selon M. Ayadji le décrochage est déjà à 10 cm et ce n’est pas à 20, 30, 50 cm, lorsque le pont va se couper que conscience en sera prise. Pour le directeur général des infrastructures, la mairie devrait prendre à temps ses responsabilités pour éviter le pire. « Les populations béninoises ont raison de croire que tout ce qui concerne les infrastructures routières au Bénin est du ressort du ministère des Infrastructures, mais ce n’est pas encore le cas pour ce pont de Fifadji. Il y a des routes urbaines qui sont du ressort des municipalités », a-t-il précisé. Jacques Ayadji invite les autorités municipales à vite prendre la mesure de la situation pour corriger le tir avant que le pire ne se produise. « On ne peut pas laisser cette situation perdurer encore longtemps », a-t-il prévenu.