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Mairie de Lokossa sous Pierre Awadji : Voici la lettre de Wadagni qui ouvre la voie à l’achat de vieilleries

Publié le lundi 8 octobre 2018  |  Matin libre
Arrivée
© Présidence par DR
Arrivée du président Patrice Talon à Rome (Italie)
Arrivée cette fin de journée du mercredi 16 mai 2018 du Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon en compagnie de son épouse Mme Claudine Talon à l’aéroport militaire ciampino de Rome (Italie). Photo: le ministre de l`économie, Romuald Wadagni
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Courant octobre 2017 et jusqu’à ce jour, des conseillers de la commune de Lokossa ne sont pas en phase avec le maire Pierre Awadji au sujet de certaines dépenses jugées douteuses qu’il a effectuées, notamment dans l’achat de certains engins au profit de ladite commune. Mais à y voir de près, il semble que c’est une lettre de l’Argentier national Romuald Wadagni, qui a fait ouvrir la boite de pandore, c’est-à-dire que c’est visiblement sur cette lettre du ministre de l’Economie et des finances que s’est appuyé l’édile pour foncer dans ce qu’une partie du conseil communal lui reproche.

Dans la correspondance N°/Réf : 3934 /Mef /Dc /Sgm /Dgml /Dgca /Sea, en date du 01 décembre 2016, portant Autorisation d’acquisition d’engin lourd, le ministre Wadagni de l’Economie et des finances, en réponse au maire de Lokossa, disait exactement ceci : « Suite à la requête objet des lettres citées en première et deuxième référence, j’accorde au maire de la commune de Lokossa, une autorisation d’acquisition, à un prix compétitif, conformément aux procédures de passation des marchés et des délégations de service public en vigueur en République du Bénin, d’un (01) engin Bulldozer au profit de la commune de Lokossa. La dépense relative à l’acquisition de ce matériel roulant est imputable sur la subvention du Fonds d’appui au développement des communes (Fadec), gestion 2016 de ladite institution. Le règlement de la facture liée à ladite acquisition est subordonné à la production du procès-verbal de réception provisoire et du compte rendu de la mise en condition normale d’utilisation dudit matériel de voirie. Ledit véhicule doit être âgé de sept (07) ans au plus à la date de sa livraison ». Il semble que c’est la dernière phrase de la lettre qui a encouragé Pierre Awadji à acheter un bulldozer d’occasion facturé à 173 millions 500.000 FCfa pour la commune. Mais déjà, le 17 Octobre 2017 au cours d’une conférence de presse à Lokossa, et après avoir saisi le ministre de la Décentralisation, Barnabé Dassigli, sur les conditions jugées floues de l’acquisition dudit engin par le maire, une dizaine de conseillers fondeurs avaient dénoncé la chose. Les populations n’ont pas pu bénéficier, comme il se doit, des prestations de cet engin acheté à prix d’or mais qui, malheureusement, n’a jamais travaillé depuis son acquisition en septembre 2017. Difficilement il a été déplacé à Ouèdèmè puis à Fongba, même si le maire ne l’entend pas de cette oreille. En fait, le Bulldozer était à l’essai et selon les informations, les réparations devraient être normalement à la charge du fournisseur mais c’est la mairie qui a englouti les sous dans cette vieillerie. La Commission envoyée du ministère de l’Economie et des finances notamment de la Direction du garage central administratif, pour la réception n’a pas pu faire cette réception. Il faut souligner que la fronde couvait depuis l’achat de cet engin qui a roulé moins de 90 km depuis plus d’un an. En effet, selon nos recoupements, le 1er adjoint au maire, Valère Dogué, membre de la Commission de réception définitive avait refusé de signer les documents, au motif que l’engin est trop vieux et ne peut être utile à rien. Il avait posé son exigence déjà à la réception provisoire, mais avait été convaincu qu’il fallait d’abord franchir cette première étape pour mieux connaître la machine.
L’autre point qui fâche !



L’acquisition de deux véhicules quatre roues crée également des remous autour du maire Awadji, ancien directeur de cabinet et beau-frère de son prédécesseur, Dakpè Sossou. Au-delà du bulldozer à polémique, il y a l’achat de deux véhicules Rav 4 et Highlander, immatriculés respectivement BG 8446 RBet BG 8238 RB.Le conseil communal a autorisé l’achat de véhicules neufs mais il se fait que ces deux véhicules ne sont ‘’deuxième main’’ même si le maire soutient les avoir acquis à l’état neuf, à hauteur de 70 millions de FCfa autorisé par le conseil communal. Mais ce qui est une évidence, lorsque la dizaine de conseillers a demandé à avoir les papiers d’achat des deux véhicules, leur demande est restée sans suite. Pour Pierre Awadji, aucun texte de loi ne lui fait obligation de leur fournir ces documents. Continue-t-on d’avoir des véhicules Highlander du genre à l’état neuf ? A l’état neuf ou d’occasion, doit-on avoisiner réellement les 70 millions quand on y ajoute le prix de la Rav4 ? Autant de préoccupations. Il faut peut-être espérer ou souhaiter que les structures, habilitées à avoir ces documents auprès d’un maire, jouent leur partition pour que lumière soit faite sur ces achats à polémiques collés à la gestion du maire Awadji.



Worou BORO
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