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La Presse du Jour N° 1195 du 21/10/2013

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Congrès extraordinaire : Claudine Prudencio relance l’Udbn
Publié le lundi 21 octobre 2013   |  La Presse du Jour


L’Honorable
© Autre presse par DR
L’Honorable Claudine Prudencio


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L’Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn) a tenu un congrès extraordinaire le dimanche 20 octobre 2013 au palais des congrès à Cotonou. L’objectif est de mettre en place un nouveau bureau politique national et de réfléchir pour de nouveaux défis à relever.
L’Udbn resserre ses rangs pour la conquête de nouveaux défis à relever. C’est le leitmotiv du congrès extraordinaire tenu par le parti hier, dimanche 20 octobre 2013, au palais des congrès à Cotonou. Présidente du comité préparatoire, fondatrice de l’Udbn, l’honorable Claudine Prudencio a précisé les contours des assises dans son allocution adressée aux militantes et militantes venus en majorité des localités de la 6è circonscription électorale du Bénin. « Vous avez été mis au courant de la lettre de démission du désormais ex président de l’Udbn, Monsieur Pascal Irénée Koupaki, à qui le congrès extraordinaire du 3 octobre 2010 avait confié les rênes de notre parti. Ce départ, dans sa forme et au regard du motif évoqué, a suscité en votre sein…incompréhension et mécontentement…Nous prenons bonne note de la démission. Il nous revient à présent de nous relever de ce malheureux épisode, souhaiter bon vent à l’ancien président et regarder l’avenir avec encore plus de détermination et d’abnégation. Car, bien des défis restent encore à relever. Et c’est sur ceux-là que nous devons concentrer nos forces et nos énergies. Nous devons nous mobiliser face aux prochaines échéances électorales », a souligné Mme Claudine Prudencio. C’était le lieu pour elle de repréciser l’appartenance de l’Udbn à la majorité présidentielle, membre de la coalition Fcbe. «A ce niveau, notre parti fait de son mieux pour faire entendre sa voix. Mais je dois reconnaître que ce n’est pas toujours facile, car des réflexes d’immobilisme prennent le pas sur la logique de l’action. Du coup, notre creuset apparaît aujourd’hui plus comme un conglomérat à réactions que comme une véritable machine à produire des idées, accompagner le Chef de l’Etat dans sa politique et donner l’espoir de lendemains radieux aux Béninois. Que peut-on bâtir de durable dans ces conditions ? », a regretté la fondatrice de l’Udbn. Une situation qu’avait déjà regrettée le secrétaire général de l’alliance Fcbe. Selon M. Codjo Sodokin, l’alliance Fcbe est empêtrée dans l’inorganisation depuis la refondation en 2008 et n’est jamais arrivée à s’imposer véritablement comme l’aile marchante du pouvoir en place. «C’est le temps de la guerre de leadership qui sévit dans presque toutes les localités entre les divers responsables de notre organisation. Des luttes internes qui plombent les activités statutaires…Il s’en suit indéniablement des frustrations, des démotivations voire des départs… », a mentionné le secrétaire général de la coordination de l’alliance Fcbe. Etat de chose soutenu par le président de l’Assemblée nationale, président de l’Upd-Gamexu, Mathurin Coffi Nago. Alors, il demande à ce que chaque entité de l’alliance Fcbe fasse de même que l’Udbn en vue de la consolidation et la redynamisation de l’alliance Fcbe pour une meilleure gestion politique du pays. Quand au représentant du Prd, Wabi Fagbémi, il appelle tous les partis, quel que soit leur bord politique, à soutenir son parti dans son combat de la mise en œuvre du dialogue inclusif pour le développement de la nation commune. C’est aussi le souhait de la Renaissance du Bénin dont le porte-parole, Boniface Yèhouétomè, trouve que le combat de son parti est le même que celui de l’Udbn. Car, a-t-il indiqué, qui parle de Bénin nouveau parle aussi de « Renaissance » du Bénin. Plusieurs personnalités et chefs de partis comme l’honorable Valentin Aditi Houdé, Barnabé Dassigli,…ont honoré de leurs présences la cérémonie. Les différentes entités du parti, les jeunes, les femmes et la section de Sô Ava ont réaffirmé leur soutien à l’Udbn et à sa fondatrice. Après la cérémonie d’ouverture, le congrès a tenu ses travaux et a accouché de décisions et d’un nouveau bureau exécutif national.

Azannaï s’en prend au système Yayi
Invité par les organisateurs du congrès, l’honorable Candide Azannaï a été très critique vis-à-vis du pouvoir en place lorsqu’il s’est agi de s’adresser à l’assistance. Le président du parti « Restaurer l’Espoir » a remercié le secrétaire général de la coordination nationale des Fcbe pour avoir reconnu que la période que traverse le pays n’est pas ordinaire. Candide Azannaï a d’emblée précisé que son parti ne fait pas partie de l’alliance Fcbe mais est de la majorité présidentielle critique. Car sans la liberté d’expression et de critique, l’homme politique n’est rien, n’a pas de personnalité, est moins qu’un mouton. Pour lui, la politique n’est pas un jeu de sentiment mais un risque de dire la vérité. En cela, souligne-t-il, beaucoup de politiciens ne peuvent s’essayer à cet exercice. Alors, il faut savoir dire non quelques fois. Dans cette ligne critique, le député Fcbe a fait savoir que le danger pour l’homme est de se faire diriger par un moins intelligent que lui. Celui qui dirige ne doit pas renvoyer ses fils à l’asile. Pour toutes ces raisons, le président de Restaurer l’espoir demande de marquer la rupture car le temps y est propice. Mieux, il s’est attaqué à un programme « phare » du pouvoir en place : les microcrédits aux plus pauvres. Et selon Azannaï, c’est le travail et la dignité qui sortent de la pauvreté et non les microcrédits. Le Bénin doit cesser d’être le dernier de la classe en Afrique et dans la sous-région. De l’Udbn, Candide Azannaï a fait savoir qu’il va décrypter le discours et les conclusions du congrès et en tenir compte.

L’inorganisation des Fcbe dévoilée et décriée
Beaucoup étaient surpris du contenu du discours qu’a tenu le secrétaire général de la coordination de l’alliance Fcbe à l’ouverture du congrès de l’Udbn hier, dimanche 20 octobre 2013, au palais des congrès à Cotonou. Une intervention de M. Codjo Sodokin qui met à nu l’inorganisation que connaît cette alliance. «…Le temps où se tient ce congrès extraordinaire n’est pas ordinaire. C’est le temps où l’alliance Fcbe, empêtrée dans l’inorganisation depuis la refondation en 2008, n’est jamais arrivée à s’imposer véritablement comme l’aile marchante du pouvoir en place. Nous ne sommes pas, en effet, parvenus à constituer un état-major uni autour de notre organisation mère. Nous nous contentons de menus avantages glanés souvent individuellement…que d’ailleurs d’autres alliances et personnalités centrifuges concoctées à la hâte nous empêchent de conquérir ou de conserver. C’est le temps de la guerre de leadership qui sévit dans presque toutes les localités entre divers responsables de notre organisation. Des luttes internes qui plombent les activités statutaires…Il s’en suit indéniablement des frustrations, des démotivations, voire des départs. C’est le temps où la gestion du pouvoir, qui ne tient pas compte des forces politiques agissantes, ne permet pas la solidarité nécessaire entre les promus et leurs militants, la relation d’osmose qui doit exister entre l’Exécutif et les organes dirigeants de l’alliance : aucune implication donc dans les nominations à des postes de responsabilité, l’attribution des marchés et autres dossiers de la nation… », a déclaré M. Codjo Sodokin qui intervenait au nom du coordonnateur national des Fcbe empêché. Un message que ne doit pas s’empêcher d’écouter le chef de l’Etat, chef de file de l’alliance Fcbe.
«Nous restons au sein des Fcbe pour y combattre les forces négatives»
En sa qualité de présidente nouvellement élue, l’honorable Claudine Prudencio a prononcé le mot de clôture du congrès de l’Udbn. En voici quelques extraits. «(…) Nous voici au terme de notre congrès extraordinaire. Plusieurs heures de travaux ont consacré cette grande instance de notre parti. Et pourtant j’observe dans vos regards la force et la vigueur pour continuer à travailler, à poursuivre les réflexions sur la mobilisation des militants, l’implantation nationale du parti et aussi sur les questions d’autonomisation des femmes, de chômage et de formation adéquate des jeunes, bref les questions de développement socio-économique et culturel de notre pays. J’en suis flattée et voudrais dire merci à vous tous (…) Vous avez voulu que notre parti reste dans la majorité présidentielle plurielle. Nous y restons malgré les coups bas, les intrigues, car comme mes feux parents dont je salue ici la mémoire me l’ont appris, le divorce n’est jamais la meilleure solution. Aussi ai-je compris que nul ne peut changer véritablement un système de l’extérieur après y avoir claqué la porte. Nous sommes donc dans l’alliance FCBE et nous y restons, mais restons vigilants pour sauvegarder nos intérêts quoi que cela coûte. Nous y restons pour y combattre les forces négatives, destructrices qui sont tapies dans cette alliance. Nous y restons pour exiger la réorganisation en profondeur de l’alliance pour sa consolidation, son unité dans l’intérêt supérieur du peuple béninois. (…) Nos travaux ont permis de faire le toilettage de nos textes fondamentaux à savoir les statuts et règlements Intérieur, d’analyser plusieurs questions de la vie politique de notre pays. Mais aussi, ils ont permis le renouvellement des instances du parti. Ainsi vous m’avez portée à la tête de parti. Je vous dis merci au nom de tous les militants que vous avez nommés aux différents postes électifs de notre parti et en mon nom propre. Nous voici maintenant au grand complet et prêt à nous jeter sur notre proie et à la dévorer (…) Le plus difficile commence pour nous dès à présent. Je sais compter sur votre leadership et votre capacité à agir vite et bien pour la conquête et l’exercice du pouvoir depuis les villages, quartiers de ville, arrondissement, mairie et assemblée nationale (…)»
Bureau exécutif national de l’Udbn
Présidente : Claudine Afiavi Prudencio
Vices-Présidents: Roland Agossou, Lazare Gnonlonfin, Magloire Fèha, Ernestine Athanasso, Corneille Ahossi, Pierre Lisboa
Secrétaire Général : Léon Adégnandjou
Secrétaire Général Adjoint à l’administration des structures verticales : Christine Zinsou, Irette Kodjogbé
Secrétaire Générale Adjoint à l’administration des structures verticales : Séraphin Adjovoyesso, Bertine Batcho
Secrétaire Général adjoint à la Communication: Séverin Zohou, Imran Issifou, Romuald Alingo
Secrétaire Général adjoint chargé de l’organisation et des artisans : Ginette Daïzo
Trésorière Générale : Damienne Prudencio
1er Trésorière Générale Adjointe : Philomène Ekpo
2ème Trésorière Générale Adjointe : René Koto
Délégué aux affaires sociales et culturelles : Olga Vigouroux
Délégué aux affaires touristiques : Antoinette Kabine, Chantal Tchiakpè
Délégués à la Jeunesse et à l’emploi des Jeunes : Septime Minavoa, Eric Déguénon
Délégué Nationale à la coordination Féminine : Anasthasie Maforikan, Flore Ogouchi
Conseiller Juridique : Abdon Déguénon
Conseillers politiques : Luc Zinsou, Dah Djimassè Vovovi, Denis Déguénon, Igor Ahignon, Gabriel Ahodi
Conseillers charges des cultes : El Hadj Tidjani
Siègent au Bureau Exécutif National
Les Présidents des institutions en tant que membres de l’Udbn
Les ministres Udbn en fonction
Les parlementaires Udbn en fonction
Les maires en fonction
Les Chefs d’Arrondissements en fonction
Dossier réalisé par Jean-Marie Sèdolo

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