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Décryptage de l’actualité nationale : L’He Abimbola défend les lois électorales

Publié le mercredi 10 octobre 2018  |  Fraternité
Passation
© aCotonou.com par codias
Passation de service à la tête du ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme (MCAT) Paul Hounkpè devient le nouveau ministre.
Cotonou, le 22 juin 2015. Palais des congres de Cotonou. Passation de service entre Jean-Michel Abimbola, désormais député à l’Assemblée nationale et Paul Hounkpè ancien maire de Bopa
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Le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp), Jean-Michel Abimbola s’est prononcé sur les diverses lois votées par la 7e législature, notamment celles relatives à la vie des formations politiques et aux conditions d’organisation, des prochains rendez-vous électoraux. En substance, Jean Michel Abimbola est revenu sur la pertinence de la revue à la hausse des cautions pour être député à l’Assemblée nationale ou président de la République, mais aussi sur la nécessité d’aller vers un assainissement du paysage politique à travers les grands regroupements. « La charte des partis politiques et le code électoral ont été l’œuvre d’un travail collégial. Mais devant la caméra, chacun se met dans sa posture politique, s’adonne au folklore, aux critiques. Nous l’assumons, et l’histoire nous donnera raison....Nous travaillons à l’assainissement de l’environnement politique au Bénin », a déclaré le porte-parole du Bmp ce lundi 8 octobre sur la télévision nationale. Pour lui, la charte des partis politiques et le code électoral sont des réformes majeures autour desquelles tous les députés et d’autres experts ont été conviés.
Sur la question du quitus fiscal, l’He Abimbola explique : « On ne demande pas aux candidats de payer à eux seuls 250 millions de Fcfa. Mais la réforme prévoit que cette caution sera payée à partir du financement des partis politiques, qui varie de 3 à 4 milliards à distribuer entre 4 à 5 partis politiques. Et c’est un cautionnement remboursable quand vous atteignez 10% ». Au dire de l’He Jean-Michel Abimbola, ‘’s’en prendre donc au quitus fiscal sans tenir compte de la réforme du financement des partis politiques revient à biaiser le débat’’.
Patrice SOKEGBE
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