Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, a organisé une tournée d’échanges avec les pêcheurs des Communes de Kpomassè et de Bopa, vendredi 12 octobre 2018. L’objectif de cette sortie du ministre est de sensibiliser les pêcheurs sur les avantages liés à l’opération d’assainissement des eaux du chenal Ahô et du lac Ahémé. Selon l’autorité ministérielle, cette opération permettra de débarrasser les plans d’eau des engins prohibés installés et de draguer certaines parties. « Nous sommes venus vous rassurer avant que l’Agence chargée d’exécuter cette opération ne commence les travaux », a expliqué Gaston Dossouhoui. Par ailleurs, le ministre a expliqué que cette opération vise à offrir une meilleure condition de production aux poissons gage d’un accroissement du revenu des pêcheurs. « Si on ne le fait pas, vous manquerez un jour de poisson à pêcher. Alors, nos générations futures nous en voudront de ne pas avoir pris des mesures pour l’éviter », a-t-il souligné. Elle fera donc accroître, à terme, positivement l’activité de pêche et impacter les revenus des pêcheurs. Toujours dans son intervention, le ministre a indiqué que de nouvelles formes de pêche seront introduites dans les activités. Les pêcheurs, dans leurs interventions, tous consentants, ont fait des propositions qui, pour eux, participeront de la réussite de l’opération. En dehors des pêcheurs de Kpomassè et de Bopa, le ministre chargé de la pêche a également visité des villages aquacoles d’Ifangni, de Sèmè-Podji et l’écloserie moderne de la Fondation Tonon à Ouèdo, dans la commune d’Abomey-Calavi. A Pahou, il a tenu une séance de travail avec les membres de l’Association des acteurs piscicoles de la lagune de Toho. A travers ces déplacements, le ministre compte transmettre aux promoteurs, les actions mises en place par le gouvernement pour développer le secteur. Antoine Kakalaka, fermier à Sèmè, a promis 15 tonnes alors que la Fondation Tonon a déjà garanti des commandes de 450 tonnes au moins. Le besoin annuel en termes de consommation nationale de poissons, est de 200.000 tonnes. La pêche traditionnelle en fournit 50.000 tonnes au plus. Les acteurs piscicoles y participent pour environ 6.000 tonnes et le reste est importé.