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Journée internationale des femmes rurales à Tanguiéta: Le réseau Wanep-Bénin et Oxfam appuient le plaidoyer de la gent féminine

Publié le mercredi 17 octobre 2018  |  La Nation
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© Autre presse par DR
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Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme 2018, le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin) appuyé financièrement par Oxfam au Bénin, a regroupé les 14 et 15 octobre, des représentants d’organisations paysannes à Tanguiéta. C’est pour faire le plaidoyer du haut du mont Kosso à Kotiakou en vue de l’effectivité du droit d’accès des femmes à la terre.

L’objectif général du regroupement des femmes issues des organisations paysannes et de quelques hommes à Tanguiéta, les 14 et 15 octobre derniers, est de faire du plaidoyer pour l’effectivité du droit d’accès des femmes à la terre d’une part et de célébrer avec les femmes agricultrices, la Journée internationale des femmes rurales.
C’est du haut du mont Kosso dans l’arrondissement de Kotiakou dans la commune de Tanguiéta que les femmes sont allées plaider à l’endroit des autorités et décideurs locaux et nationaux pour un réel accès des femmes aux fins d’une meilleure sécurité alimentaire pour tous. Les messages lus insistent pour demander aux décideurs à tous les niveaux d’accorder la terre aux femmes rurales pour qu’elles contribuent à mieux nourrir la communauté pour la prémunir contre l’insécurité alimentaire.
Mathurin Bonzi, directeur pays d’Oxfam, a félicité les femmes pour leur détermination et réaffirmé la disponibilité de son organisation dans le combat contre les inégalités.
Le maire de la commune de Tanguiéta, Paul Sagui, suggère que les femmes soient écoutées, car reconnait-il, aux champs, les femmes tiennent la houe au même titre que leurs maris pour labourer. Au sujet des engagements, il a promis la sensibilisation dans les villages et l’Association des communes de l’Atacora-Donga pour porter loin le plaidoyer des femmes.
Embouchant presque la même trompette, Abdoulaye Affo, secrétaire général du département de l’Atacora, reconnaît que la femme est capable et qu’il suffit de lui faire confiance pour développer ses potentialités. Il s’est appesanti sur les engagements de l’Etat au plan international pour rappeler la nécessité d’assurer la promotion et l’autonomisation des femmes. Il n’a pas occulté la sensibilisation qui doit accompagner tout cela. D’ailleurs, a-t-il rappelé, cela préoccupe le chef de l’Etat qui a inscrit l’autonomisation de la femme au point 2 de l’axe 6 du Programme d’action du gouvernement. Une autonomisation qui induit le développement économique local et, partant, une économie prospère. Il a alors promis rendre compte au préfet, une femme battante qui sait la suite convenable à réserver à leur plaidoyer.
La journée du dimanche 14 octobre dernier a été meublée par une séance d’échanges en salle autour du thème "Accès des femmes à la terre et sécurité alimentaire". Lesdits échanges se sont déroulés de façon interactive et participative et se sont achevés par une soirée d’animation folklorique pour renforcer la cohésion entre les participantes.

Didier Pascal DOGUE
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