L’Homme qui donne la vie, limogé ou suspendu ? Intox, affabulation, rumeurs…Finalement, la nouvelle a été confirmée vendredi dernier. Un élément radioactif vient de quitter le système méchamment.
Deux au début de cette affaire de médicaments radioactifs l’un a été sacrifié pour sa « propre affaire » qui relève de la vie privée et non de la vie professionnelle. Le comble, ce sont les services de son alter ego, patron des flics, co-expert avéré en radioactivité, qui ont fouillé les comptes bancaires de colistier de leur Chef dans l’affaire des produits radioactifs.
En faisant recours au service de l’un pour régler ses comptes avec l’autre, le Chef suprême a fini par règler ses comptes. L’âne du Pape dira –t-on.
On se rappelle encore de leur fameuse conférence de presse conjointe du 22 octobre 2012 sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire « des poisons du chef de l’Etat » où gants aux mains, et dans une démonstration à nulle autre pareille, ils ont montré chacun avec leur talent respectif, comment l’on a tenté de neutraliser le chef de l’Etat en faisant du surdosage, pour provoquer une paralysie musculaire prolongée.
De leurs dires, il y avait bien un hallucinogène, un laxatif et un relaxant musculaire dans les gélules de Dafalgan destinées au Chef Suprême. Ce cocktail explosif, dont la toxicité a été détecté et établie avant les analyses du laboratoire a tenu tout le monde en haleine.
Mais ce n’était qu’une source d’exposition pour le rayonnement personnel. Car tout le monde a compris comment cette exposition a varié en fonction de l’altitude, de la nature des sols, de l’habitation, de la façon de l’aérer, de la fréquence des vols du fameux avion, qui a transporté les produits pharmaceutiques sans oublier encore la pratique ou non de l’alpinisme ...
Il a été même dit aux journalistes présents qu’en respirant, ils pourraient assimiler des éléments radioactifs qui ont été produits par les médicaments. Tout cela participe du rayonnement cosmique ou qui sont contemporains de la formation des médicaments.
Mais comme les médicaments ne sont pas des roches de l’écorce terrestre, tout le monde a compris que c’était une manœuvre pour servir le prince et pour son rayonnement cosmique.
De quoi faire rire Henri Becquerel qui a découvert la radioactivité, phénomène sur l’uranium en 1896 ; et par Marie Curie pour le radium.
La suite on la connait. Le flic de la république a pris du galon. L’autre n’a pas connu de promotion. Cependant, il a pris de l’étoffe dans le système judiciaire.
Dans ce rôle, chacun a eu sa gloire et il ne peut en être autrement. Mais après cette mise en scène rapide, complète, vivante, les désirs de l’Homme qui donne la vie s’opposent à ceux du prince. D’où la crise de confiance.
Puis viennent les péripéties, ou les retournements de l’action. Contre toute attente et dans l’espérance d’une extradition peu probable vers le Bénin, le grand patron se sépare d’un élément radioactif. Qu’adviendra-t-il alors du second ?
