Le préfet du département du Couffo, Christophe H. Mègbédji a reçu en audience dans l’après-midi de ce mercredi, le président de l’association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme ALCRER ONG, Martin Assogba, venu faire un plaidoyer auprès de l’autorité pour que les maires des communes du département du Couffo,dans le cadre du programme ‘’Particip 2’’ donnent l’occasion aux cellules de participation citoyenne d’être des observateurs indépendants dans les commissions de passation des marchés publics.
Ce plaidoyer formulé à l’endroit du préfet Christophe Mègbédji par le président de l’ONG ALCRER, Martin Assogba s’articule autour de deux préoccupations majeures à savoir la mise en place des conseils de village et d’arrondissement et l’implication des cellules de participation citoyenne (CPC) de l’ONG en tant qu’observateurs indépendants dans les commissions de passation des marchés publics des mairies.
A en croire le président Assogba, sans les conseils de village, les besoins des populations en infrastructures et leurs diverses préoccupations ne pourront pas être recensés et connus des conseils communaux.
Pour lui, dans les soixante-deux communes où intervient le programme Particip 2, les conseils de village qui constituent les premières structures de base ne sont pas mis en place ou ne sont pas animés.
Selon le président de l’ONG ALCRER c’est au niveau de ces conseils que sont recensés les besoins de base, au niveau de chaque village, qui sont portés à la connaissance du chef d’arrondissement qui, à son tour les présente au conseil communal pour que les conseillers communaux réfléchissent à comment trouver les moyens pour régler ces problèmes et changer les conditions de vie de leurs administrés.
Toujours dans son plaidoyer, Martin Assogba a fait la doléance pour que le conseil communal de chacune des six communes du Couffo fasse participer en tant qu’observateurs, les cellules de participation citoyenne (CPC) au dépouillement dans le cadre de l’ouverture des dossiers d’appel d’offre (DAO), pour l’attribution des marchés publics afin de voir comment les choses se passent dans le cadre de la transparence de la gestion des appels d’offre.
Il a également souhaité, qu’en dehors des redditions de comptes statutaires qui se font deux fois par an, que le conseil communal autorise les chefs d’arrondissement à organiser aussi à leur niveau des redditions de compte pour permettre aux populations de s’imprégner des tracasseries et ce que la commune fait pour améliorer leurs conditions de vie dans le cadre des différentes activités notamment l’hygiène, l’assainissement, l’éducation et les infrastructures routières.
Pour finir, Martin Assogba a invité le préfet Mègbédji à instruire les maires à mettre en exécution le budget participatif.