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Commercialisation du coton graine: Les marchés autogérés s’animent à nouveau

Publié le lundi 22 octobre 2018  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
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Les acteurs de la filière coton étant désormais fixés sur les prix auxquels, ils vont céder leurs productions, les marchés autogérés peuvent s’animer à nouveau. C’est la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation du coton graine 2018-2019 organisée, jeudi 18 octobre dernier, dans le village d’Angaradébou 1, à Kandi, qui a consacré leur ouverture.

Après Sèkèrè, à Sinendé, en 2017, c’est à Angaradébou, dans la commune de Kandi, que le lancement officiel de la campagne de commercialisation du coton graine 2018-2019 a été procédé, jeudi 18 octobre dernier. C’est à la faveur d’une cérémonie organisée par l’Association interprofessionnelle du coton (Aic). Annoncés à l’occasion, les prix d’achat par kilogramme du coton paraissent une nouvelle fois les plus avantageux dans la sous-région.

En effet, pour la présente campagne de commercialisation, le prix d’achat du coton graine 1er choix est fixé à 265 francs Cfa/Kg et celui du coton graine 2e choix, à 215 francs Cfa/Kg. Lors de la précédente campagne, ces prix étaient respectivement de 260 francs Cfa et 210 francs Cfa. Cette hausse vise à encourager davantage les cotonculteurs, pour les efforts qu’ils ne cessent de consentir.
Force est de constater que la prévision de cette campagne est estimée à environ 700 000 tonnes contre 550 000, en 2017-2018. Encore une production record qui témoigne de la bonne santé de la filière et du dynamisme dont font preuve ses différents acteurs, depuis ces trois dernières années.
La campagne qui s’achève, explique le ministre en charge de l’Agriculture, Gaston Cossi Dossouhoui, a été marquée par une pluviométrie acceptable et bien répartie, sans grandes poches de sécheresse, sur le bassin cotonnier. Il a invité les différents acteurs à observer les règles édictées pour la gestion des flux physiques et financiers, conformément au mécanisme de l’Aic, en ce qui concerne l’approvisionnement des usines, le règlement des factures de livraison, la récupération du crédit intrant et du paiement des fonds coton au profit des producteurs. Au regard des résultats encourageants qui se profilent pour cette campagne, il a, au nom du chef de l’Etat, félicité les différents acteurs impliqués.
Selon le président de l’Aic, Mathieu Adjovi, cette campagne a connu un engouement marqué par des emblavures plus importantes, soit 660.000 ha contre 530.148 ha, lors de la précédente. « Cette situation traduit la volonté manifeste des producteurs à produire davantage du fait de la gestion professionnelle des deux dernières campagnes, à travers la mise en place à temps des intrants en quantité suffisante, le paiement à temps des fonds coton et l’attribution des prix aux meilleurs producteurs », a-t-il fait observer. L’Aic en relation avec les ministères et structures concernés, a-t-il assuré, a pris toutes les dispositions pour rendre effectives les opérations de réfection des pistes, la préparation des marchés et l’élaboration du premier plan d’évacuation. Rappelant aux membres des Coopératives villageoises de producteurs de coton (Cvpc) leurs obligations, il les a exhortés à récolter leur coton à temps et de façon échelonnée, à assurer leur évacuation afin d’éviter les risques de perte de poids, les cas d’incendie et de mouille, puis à ne pas accuser de retard dans leur commercialisation.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Ahissou, a rassuré les producteurs de la fiabilité des balances mises à leur disposition pour les opérations de pesée. Il a appelé les Cvpc qui n’ont pas encore assuré le convoyage des bascules aux lieux de regroupement à le faire sans plus tarder.
« L’Aic a procédé à la sélection de prestataires agréés. Ils sont déjà avec vous pour la révision de ces instruments afin de les mettre aux normes pour des transactions, dans un esprit de transparence et de fiabilité », a-t-il poursuivi. Le ministre a alors procédé au lancement de la campagne.

Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
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