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Affaire tricherie sur l’âge des joueurs U-17: Le dossier renvoyé au 25 octobre prochain

Publié le mercredi 24 octobre 2018  |  La Nation
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© aCotonou.com par TOP
Prestation de serments de 14 nouveaux avocats
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Les accusés dans l’affaire tricherie sur l’âge des joueurs U-17 ont comparu, ce mardi 23 octobre au tribunal de première instance de Cotonou. Le dossier a été renvoyé au jeudi 25 octobre prochain après deux heures d’audition.

Placés sous mandat de dépôt ou sous convocation par le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Elom’n Métonou, dans l’affaire tricherie sur l’âge des joueurs de l'équipe nationale de football U-17, les inculpés se sont tous présentés à la barre, ce mardi 23 octobre au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Sur le banc des accusés, les 11 joueurs, les 12 membres de la Fédération et du staff technique et autres mis sous mandat de dépôt ainsi que les 4 personnes sous convocation dans cette affaire. A l’audition, tous les joueurs: Shereef Yessoufou, Septime Pavlek Éhoué, Amir Dossoumou, David Tchetchao, Sophiane Cissé Gounou, Armel Féliciano Anato, Dominique Maïté Kougbéadjo, ZouliKifouli Salami, Matéï Hlakougbé et Barnabé Tito, âgés pour la plupart de plus 20 ans, ont reconnu avoir sciemment établi et fait usage d’un certificat inexact dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations U-17.
Quant aux membres de la Fédération et du staff technique et autres: LafiouYessoufou, Jonas Nounagnon, Jean-Louis Noumagnanhan, l'ancien président de la Fbf, Anjorin Moucharafou, le directeur des compétitions de la Fbf, Quentin Didavi, le médecin Parfait Aïvodji et le secrétaire administratif de la Fbf, Zéphyrin Deguénon, Bio Chabi, officier d’état civil à Tchaourou, Sabi Ramane Zachari, chauffeur, Robert Coovi (infirmier), Rodolphe Abadji et Ernest Sagbo, aucun d’eux n’a reconnu les faits à eux reprochés. Le professeur Vicentia Bocco, radiologue ayant procédé à la contre-expertise, son employé Désiré Hounguè et le directeur technique national, Moïse Ekoué, et le premier adjoint au maire de Parakou, Ibrahim Chabi Mama, placés sous convocation, ont plaidé également non coupables dans cette affaire.

Les débats

A l’ouverture des débats, l’ancien président de la Fédération béninoise de Football, Anjorin Moucharaf, est appelé à se prononcer sur les faits exposés par le président de la cour, Rodolphe Azo. A ce sujet, l’inculpé déclare avoir été informé par le speaker nigérian lors d’un match amical à Lagos que certains joueurs sont inéligibles pour le tournoi Ufoa B. « Une fois informés, nous avons tenu une réunion au Nigeria et 18 des 25 joueurs sont passés aux aveux » a-t-il déclaré. C’est suite à cette situation qu’il a suggéré un nouveau test Irm au ministre en charge des Sports, Oswald Homéky, à ses dires. Cette information de l’ancien président Anjorin Moucharaf fait réagir le ministère public. En cette qualité, Raoul Tchiakpè souhaite comprendre davantage les raisons qui motivent ce nouveau test Irm alors même que les joueurs eux-mêmes, ont avoué depuis Lagos n’avoir pas l’âge requis pour cette compétition. « Nous étions à quatre jours du tournoi, il nous fallait une preuve scientifique avant tout retrait pour éviter au pays une suspension », répond Anjorin Moucharaf en brandissant une copie du règlement de la Confédération africaine de Football à propos de ce tournoi. « Pourquoi avoir choisi de faire un autre Irm à Cotonou alors que les joueurs ont reconnu leur faute à Lagos, insiste le ministère public ? ». Le président de la cour, Rodolphe Azo, invite alors le prévenu à apporter toutes les clarifications nécessaires à l’assistance. A ce niveau, la partie civile demande l’autorisation du maître de céans pour poser des questions à Anjorin Moucharaf.
« Qui a autorisé le médecin à faire ce test ? Quelles sont les implications du staff technique dans ce dossier?... » Telles sont, entre autres, les questions auxquelles a été soumis l’inculpé.
Anjorin Moucharaf, aidé de ses avocats, tentera vaille que vaille de répondre à ces préoccupations. Il répète que c’est pour éviter une sanction au pays qu’il a opté pour le test d’Irm à Cotonou. Ainsi, à la demande des avocats des autres inculpés, des mentions seront faites au dossier. Pour le compte de la défense, Me Brice Houssou s’est également prêté au jeu en questionnant son client afin de lui permettre de situer l’assistance. Ce dernier dit n’être mêlé ni de près ni de loin à l’enrôlement des joueurs. «Nous n’intervenons pas dans le choix, ni la sélection des joueurs, seuls les membres du staff technique ont ce pouvoir », a-t-il précisé.
A la grande surprise de l’assistance, le juge Rodolphe Azo renvoie l’audience au 25 octobre prochain date à laquelle les inculpés devront comparaitre une deuxième fois.

Christian HOUNONGBE (Stag)
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