Quatre blocs. Trois blocs. Deux blocs. Pour la mouvance présidentielle, on parle même d’un probable unique bloc au finish.
Pour l’opposition, et pour l’instant, aucun bloc. Zéro bloc.
A l’allure où tout ça va, depuis plusieurs mois, rien n’est sûr pour personne. Quel bloc de la mouvance présidentielle bénéficiera de la confiance et de la générosité du chef de l’Etat? Celui qui dit avoir la réponse à cette interrogation est certainement un menteur.
Quelle orientation Patrice Talon veut donner à ces partis? Que pense-t-il concrètement? Qui va sur sa liste, qui n’y va pas? Qui conduit telle ou telle liste? Qui ne le fait pas?
Le silence de ces gens, leur silence déroutant, ne permet à personne de savoir.
Au point où l’incertitude gagne provisoirement le mental des hommes politiques, à qui on demande malgré tous les doutes et les points d’ombre d’aller dissoudre leurs partis.
Claudine Prudencio en cassant la baraque, a prouvé que les gens sont privés de liberté politique. Que ça ne leur plait pas ce code électoral, qu’ils ont juste peur de le clamer haut et fort comme Claudine Prudencio.
Tout est apparemment clair, bien ficelé, pourtant personne ne veut aller vite. Tout le monde traîne pour observer tout le monde. Tout le monde se méfie de tout le monde.
Talon tient au contrôle de son affaire. Il ne veut pas laisser les partis traditionnels terroriser les nouveaux. Il ne veut pas non plus que les listes des candidats ne soient produites par les anciens uniquement.
Il parait qu’il compte même dribbler les anciens pour positionner les jeunes. Une opération que lui-même tarde à réussir car nul n’est con dans la famille des anciens. C’est ton pied mon pied.
Le bras de fer est pacifique, subtil, élégant entre Talon et les politiciens.
Néanmoins, il reste un bras de fer dont l’issue reste incertaine