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Coopératives d’aménagement rural: Le gouvernement met fin à 14 ans de crise

Publié le vendredi 2 novembre 2018  |  La Nation
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© Présidence par DR
Rencontre de S.E.M. Patrice Talon avec les pharmaciens du Bénin
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Fin de crise au sein des Coopératives d’aménagement rural (Car). Le gouvernement avec les acteurs concernés a opté pour un plan de sortie de crise. La mise en œuvre de ce plan permettra de redonner vie à ces coopératives pour en faire des unités de production agricole et industrielle viables.

Depuis 14 ans, les 36 Coopératives d’aménagement rural (Car) censées être des unités de production agricole et industrielle ont sombré dans une crise qui, en plus de mettre à mal leur fonctionnement, a donné lieu à des tensions avec de nombreuses conséquences dont plusieurs morts. Mais on pourrait pousser un Ouf de soulagement à la suite du Conseil des ministres du mercredi 31 octobre dernier. Au cours de son conclave hebdomadaire, le gouvernement s’est penché sur la question. « Depuis 2004, une crise institutionnelle s’est installée au sein des coopératives d’aménagement rural, empêchant le renouvellement des instances dirigeantes. Elles ont été transformées en des foyers de tension entraînant des violences, lesquelles ont occasionné la mort de plusieurs coopérateurs», a indiqué le ministre Oswald Homeky, présentant le compte rendu dudit conseil. De l’avis du gouvernement, « le manque de transparence dans la gestion est la cause principale» de cette crise qui « a compromis l’atteinte des objectifs de ces coopératives censées être de véritables unités de production agricole et industrielle ».
En vue de mettre fin à cette longue crise et relancer les activités des 36 coopératives, « le gouvernement a mis en place une commission interministérielle d’appui au processus de reprise des activités. Ainsi, des échanges ont eu lieu avec les coopérateurs et ont permis d’aboutir à un plan de sortie de crise », explique le ministre Oswald Homeky. L’antidote trouvée par le gouvernement, c’est « de constituer des comités paritaires chargés de conduire le processus d’actualisation des registres de coopérateurs et d’encadrement de gestion courante dans les Car, en tenant compte des antagonismes en présence ». Toujours pour résorber cette crise, d’autres actions seront également accomplies pour aboutir à terme à la tenue des assemblées générales électives. Le Conseil des ministres a donc approuvé le plan de sortie de crise prévu à cet effet et instruit les ministres concernés à veiller à sa mise en œuvre. Pour en arriver là, le gouvernement, selon les explications du ministre Oswald Homeky, a entrepris d’écouter tous les acteurs et a opté pour un plan de sortie de crise inclusif. «Nous sommes heureux de dire que cette crise sera résolue pour que l’ordre revienne », apprécie-t-il.

Encore une de réussie !

Le président Patrice Talon et son gouvernement ne sont pas à leur coup d’essai en matière de résolution de vieilles crises ou querelles fratricides. En juillet 2017, la réconciliation et la réunification de l’Eglise protestante méthodiste avaient été scellées sous l’égide du chef de l’Etat. Après plus d’une décennie de crise au sein de cette communauté chrétienne, il a fallu 32 jours d’échanges pour que le consensus revienne. Et quelques semaines plus tard, au mois de décembre, le président Patrice Talon réconcilie la famille du football. Sur une médiation du président de la République en personne, les acteurs du cuir rond, alors en antagonisme ont retrouvé l’unité perdue et parlent depuis lors d’une même voix, travaillant à l’essor de ce sport.
Le revoilà de nouveau au front, avec la même stratégie : travailler dans l’ombre, gagner le pari de la paix et porter la bonne nouvelle au peuple. Finie la crise au sein des Car !, dira-t-on désormais, lui reconnaissant d’avoir une fois de plus réussi là où ses prédécesseurs n’ont pas pu. « Ils ont essayé », sans y parvenir. Au président Patrice Talon, on tissera une fois encore le laurier, pour avoir mis fin à cette crise qui aura duré presque 15 ans et qui a surtout mis à mal une bonne partie du tissu économique du pays, en paralysant une grande filière agricole, notamment la culture du palmier à huile.
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