Le procès en appel relatif au dossier trafic illicite de médicaments impliquant les grossistes répartiteurs n’a pas encore livré son verdict. Hier mardi 07 novembre 2018, la Cour d’appel de Cotonou n’a pu vider le dossier. Elle a dû renvoyer le procès au mardi 13 novembre prochain après une journée faite d’auditions. Le président de céans Hubert Arsène Dadjo a en effet fait défiler tour à tour à la barre les représentants de New Cesamex, de la Gapob, de la Came, de l’Ubipharm ainsi que le Directeur de la pharmacie, Fernand Gbaguidi. Ils ont tous été écoutés pour permettre à la juridiction saisie de plusieurs exceptions de se faire sa propre opinion sur l’affaire qui défraie la chronique depuis plusieurs mois. Les réquisitions et les plaidoiries devraient intervenir la semaine prochaine. L’affaire, faut-il le rappeler, avait été examinée par le Tribunal de première instance de Cotonou. Sept responsables de sociétés chargées de distribuer les médicaments entre les pharmacies avaient été condamnés le 13 mars 2018 pour « vente de médicaments falsifiés, exposition, détention en vue de vente, mise en vente ou vente de substances médicamenteuses falsifiées». Ils devraient également verser 100 millions de francs Cfa à l’État. Ces responsables de sociétés avaient été arrêtés le 20 février 2018 après la saisie par la police, en décembre 2017, de près d’une centaine de tonne de médicaments dans plusieurs entrepôts présentés comme appartenant au député Atao Hinnouho.