Les impôts sont désormais, pour les petites entreprises, amoindris à 150 000f’cfa. Ils étaient fixés pour la même catégorie de citoyens à environ 400 000 Fcfa par le même régime. Des connaisseurs avaient dit que c’est trop. Que ça ne favorise pas l’émergence des PME et leur prospérité. On a dit niet. “Nous savons ce que nous faisons, nous sommes les meilleurs….”.
Il en était de même pour l’essence frelatée. On devrait mettre fin à ça de manière unilatérale. Mais quelque temps après on a reculé. Ce n’était pas possible. C’est une poudrière. Il faut faire attention avec ça. Tous ceux qui avaient estimé que c’était délicat et qu’il fallait procéder méthodiquement sont taxés d’apatrides et d’ennemis du peuple.
Même pour la surtaxe. Qui s’en rappelle encore?
Que n’a-t-on pas dit pour justifier l’injustifiable?
Puis après subitement on recule. Là c’était même trop fort. Il fallait être têtu et maintenir la surtaxe. Le régime de la Rupture allait se rendre compte que le Bénin est un cas à part.
Le problème est ceci. Il ne sert à rien de reculer tout le temps et de venir dire que c’est humble. Il vaut mieux écouter les autres que de jouer aux zélés aux omniscients, aux plus intelligents, aux plus forts, pour, après avoir cassé la tête, revenir sur la toile faire dire aux jeunes gens qu’on est modeste et capable de reculer.