Le Conseil des ministres du mardi 6 novembre s’est penché sur la mise en œuvre du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) et a décidé de facilités à offrir à une frange de la population ciblée pour le compte de la phase pilote dudit projet.
Réuni en Conseil des ministres, hier, le gouvernement a adopté le cadre institutionnel de mise en œuvre du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) dont les quatre composantes sont l’assurance-maladie, la formation, le crédit et la retraite. Cette mise en œuvre nécessite une identification préalable et fiable des populations bénéficiaires. « Dans ce cadre, 350.000 personnes éligibles sont ciblées pour bénéficier de la phase pilote dès le 1er janvier 2019 », a indiqué le ministre en charge de la Culture, Oswald Homeky, présentant le compte rendu du Conseil des ministres. En vue de faciliter leur identification et pour leur permettre d’accéder au paquet de services sociaux prévus à leur profit, poursuit-il, le Conseil des ministres a autorisé la production, à la charge de l’Etat, de cartes d’identité biométriques issues de la base de données du Recensement initial administratif à vocation d’identification de la population (Ravip).
Cette mesure prise par le gouvernement permettra de donner un coup d’accélérateur au projet qui entre ainsi dans une phase importante de sa concrétisation. Il faut rappeler que l’Arch est un projet de protection sociale prévu dans le programme d’actions du gouvernement (Pag) pour sortir le Bénin de la précarité. Il est essentiellement destiné aux couches les plus démunies des secteurs de l’agriculture, du commerce, du transport, de l’artisanat, de l’art et de la culture ainsi qu’aux personnes démunies sans activité. L’assurance maladie en est le volet principal.