Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Mathurin Nago, Idji Kolawolé, Sacca Lafia, et consorts, ne pèsent même pas une feuille sèche. On avait ouï dire pendant plusieurs années qu’ils tiennent sur un fil. On avait ouï dire qu’ils sont au service de Patrice Talon. Beaucoup n’y croyaient pas. On a longtemps cru que ce sont des affabulations.
Leurre !
C’est avec la mise en application du nouveau code électoral controversé que le vent a soufflé et tout le monde a vu la nudité de la mère poule.
C’est quoi ça?
Cela dépasse l’entendement.
Patrice Talon leur a imposé deux partis politiques, le temps de leur imposer un seul bientôt. Il leur a imposé le parti que chacun d’eux doit choisir. Il leur a imposé la date à laquelle ils doivent faire leurs congrès respectifs.
Le mardi dernier, avec fermeté, il leur a annoncé que les textes qui régissent les deux partis existent déjà.
Mieux, Il leur a dit clairement que c’est lui-même qui va confectionner leurs bureaux respectifs. Sans piper mot, ils ont tout avalé.
La grande surprise restera les positionnements lors des législatives.
Patrice Talon va encore frapper fort. Il mettra qui il veut où il veut. De manière à peine voilée, il le leur a même dit.
Et ils ne peuvent rien du tout.
C’est après les réunions qu’ils vont recruter les jeunes gens sur la toile pour grommeler et ânnoner.
Le temps est venu pour le peuple de savoir que la classe politique béninoise est un dur en carton. Des géants au pied d’argile. Ils maîtrisent peu de choses. Pourtant ils se font passer pour les maîtres du jeu. Des durs en carton, tenus par un seul homme.
Peu de cran, peu de crédibilité politique, peu de dignité politique.
Ça sent de la ratatouille pourrie réchauffée.
Si la jeunesse béninoise n’était pas politiquement fainéante, elle n’aurait même pas besoin d’un mois pour balayer du damier politique béninois, cette espèce en voie de disparition.