Deux blocs politiques, deux listes pour la mouvance, dans les mêmes zones et les mêmes fiefs, les mêmes circonscriptions électorales. Surtout avec d’énormes adversaires traditionnels. Des ennemis même presque. Alors que la consigne ferme est celle-ci: pas d’animosité sur le terrain. Pas d’attaques et pas d’invectives.
Nous sommes où?
En politique ou dans une cathédrale romaine?
On dit que la liste de Houngbédji ne va pas affronter la liste de Bruno Amoussou, et que celle de Barnabé Dassigli n’affrontera pas celle de Valentin Houdé dans l’Atlantique.
C’est le miracle qui fera qu’une liste de Dakpe Sossou regardera gentiment la liste de Houngbédji à Lokossa, ou de ses pourfendeurs actuels.
Si c’est ainsi, il vaut mieux ne pas aller aux élections et procéder aux désignations des députés.
Non!
Il faut dire qu’il existe un plan quelque part qui n’est pas encore dévoilé. Un piège peut être caché quelque part.
De toutes les manières, les réformes et les nouvelles lois sur le système partisan ne sont pas encore acceptées par les acteurs politiques. Il suffit de les entendre en privé. Ça c’est bien sûr, en ce qui concerne les mouvanciers. Surtout eux. Ils boudent l’affaire en privé, mais sourissent en public, et y adhèrent fortement.
La béninoiserie dans sa forme royale disons.
Plusieurs indiscrétions révèlent que tout ce qui se trame actuellement aura des rebondissements chaque semaine, chaque mois, et après chaque jour.
Il ya immanquablement anguille sous roche.
Des surprises inimaginables peuvent nous attendre.