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Art et Culture

Trois questions à Viviano Edoh au sujet de son 2e ouvrage: « Mystères paternels est un roman dont les pages attirent et captivent »

Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
Le livre d’Hector Djomaki, écrivain béninois
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On pourrait se demander de quel temps dispose un banquier pour écrire des ouvrages, régulièrement et les publier. Viviano Edoh répond à cette préoccupation par son activité livresque sans répit. Pur financier de formation, il est passé par plusieurs institutions financières et de microfinance de la place avant de se poser, depuis quelques années, au sein d’une banque de la place. Mais cela ne l’empêche pas de se consacrer à sa passion qu’est la lecture. Après « Saveurs maternelles », il propose aux lecteurs « Mystères paternels ». Un ouvrage dont le lancement aura lieu dans les prochains jours.

La Nation : Après « Saveurs maternelles », vous vous apprêtez à lancer un second ouvrage. Qu’en est-il ?

C’est une vérité. Suite à la pression et à la demande des lecteurs, je me suis décidé à satisfaire mon public. Le deuxième roman, qui paraît dans quelques semaines chez le même éditeur, Les Editions Savane, est la suite du premier. Pour faire échos au premier, je l’ai titré « Mystères paternels ». Tout ce que je peux en dire pour le moment est qu’il est riche en rebondissements. En un mot, c’est un roman dont les pages attirent et captivent du premier mot au dernier.

De quoi parlez-vous exactement dans cet ouvrage ?

Félix Mantanvi, le fautif dans le premier roman, faisait partie d’un gang. Suite au viol collectif sur Akouavi auquel il a participé, Don de Dieu est né et les résultats médicaux ont révélé qu’il en est le père. Ayant regretté son acte, il tente l’impossible pour obtenir le pardon d’Akouavi et de Don de Dieu. C’est un roman dont la trame est le pardon. Les plus graves plaies causées et engendrées peuvent être cicatrisées par le pardon. C’est la leçon à retenir.
Sur la couverture de l’ouvrage figure ce violeur à genoux, regrettant amèrement son passé et quémandant le pardon de ses victimes. La couverture est le premier contact entre le livre et le lecteur. Elle doit alors être bien élaborée pour refléter le contenu de l’œuvre.

Avez-vous d’autres projets d’écriture après ce roman, ou pensez-vous vous en arrêter là ?

Beaucoup de projets pour l’écriture. Un troisième roman est presque déjà achevé. Il y a aussi une anthologie de 17 poètes béninois qui verra le jour dans les mois prochains. J’y ai contribué avec cinq textes conscientisants qui doivent réveiller le continent africain. J’ai aussi cinq nouvelles en vue à faire paraître l’année prochaine. Enfin, des sujets de réflexion, les chroniques et autres ne cesseront pas de surgir dans la presse écrite.

Josué F. MEHOUENOU
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