Pour diffamation, injures publiques, sur les réseaux sociaux, l’ancien Président de l’Assemblée nationale Mathurin Koffi Nago, député de la mouvance présidentielle porte plainte contre de jeunes ressortissants originaires de Bopa.
Le chef d’accusation tournerait autour de diffamation et injures publiques. L’affaire a tourné au vinaigre et les mis en cause se sont retrouvés en prison, en attendant leur jugement.
Il parait que les sages, les notables, les gens qui comptent se sont portés vers lui pour une résolution à l’amiable. Cela n’a pas prospéré. L’offensé tient à laver l’offense par cette voie coûte que coûte.
Quelques leçons de l’attitude de Mathurin Nago, et de son intransigeance.
Primo, il contribue à assainir les mœurs au niveau des réseaux sociaux. Avec de telles postures, les récalcitrants et les dévergondés pourraient s’assagir.
Secundo. Il ferait un mauvais chef d’État. Il ne sert à rien de rappeler ses démêlés avec la presse parlementaire. Son procès interminable avec feu Christophe Houngbo.
Tertio, on dit que ceux qui sont en prison aujourd’hui sont ses adversaires politiques. Ses pires cauchemars. Ceux qui auraient monté une ligue contre sa réélection. Si c’est le cas, on est à même d’expliquer aisément le refus de démordre.
Quarto, la leçon fondamentale est que nos hommes politiques ont encore du chemin en matière de sagesse et de maturité politique. Imaginons combien de fois il arrive que des citoyens s’en prennent publiquement au Président de la République.
En insistant pour faire allusion à la fonction du Président de la République, je me rappelle juste qu’en 2016 Mathurin Nago a caressé le rêve de diriger la République du Bénin avant de se rétracter, pour Sébastien Ajavon.
Ce rêve ne l’a certainement pas quitté définitivement.
Et si c’est vrai, il se fourvoie politiquement en posant des actes pareils.
Sans toutefois bien sûr, lui dénier le droit de défendre son honneur.