Depuis la révocation de l’ancien Maire de la Commune de Cotonou, Léhady Vinagnon Soglo, la ville phare du Bénin semble n’avoir plus un manager pour l’administrer. Le Maire intérimaire installé donne l’impression à ses collègues de ne pas tenir la manette de la ville qui semble être gouvernée depuis la préfecture de Cotonou. Méconnaissance des textes par l’e maire intérimaire, perception erronée de la tutelle? En tout cas, à travers une lettre, le professeur Simon-Narcisse Tomety rappelle à Isidore Gnonlonfoun qu’il est un administrateur civile de formation.
Que se passe t-il à la Mairie de Cotonou depuis la révocation du président du parti de la Renaissance du Bénin? C’est la question que semble se poser le professeur Simon-Narcisse Tomety à travers une correspondance qu’il a publiée à l’attention du Maire par intérim Isidore Gnonlonfoun. Dans sa lettre, le professeur a rappelé le parcours de celui qui tient actuellement les rênes de la ville de Cotonou. Pour lui, il s’agit d’une personne qui non seulement a le profil mis surtout a fait ses preuves en qualité de ministre de la décentralisation et conseiller technique à la décentralisation sous le feu Général Mathieu Kérékou.
Dans sa correspondance, le professeur Simon-Narcisse Tomety dit être peiné d’apprendre que la référence qu’il est soit traitée comme un « sous préfet » officiant sous l’autorité d’un Préfet de co-territorialité. Le professeur Tomety semble ne pas comprendre ce qui se passe avec le maire intérimaire pour qui, affirme t-il; il a pourtant beaucoup de respect. « J’étais très mal à l’aise en tant que territorialiste d’apprendre que vous êtes assimilable à un Sous-préfet officiant sous l’autorité d’un Préfet de co-territorialité. Je suis très peiné de vous voir accepter une tutelle qui est sortie de son rôle de tutelle administrative pour devenir une tutelle politique de la ville de Cotonou. » affirme t-il.
Lui rappelant son domaine de compétence, l’ancien directeur de l’école de la nouvelle conscience profite de cette correspondance pour lui indiquer ce qu’il ferait lui s’il était à sa place. Selon Narcisse tomety, la tutelle selon les textes de la décentralisation n’est pas hiérarchique encore moins une soumission politique. « M. Gnonlonfoun, Tomety à votre place n’allait jamais cautionner une tutelle politique exercée par un Préfet, fut–il un préfet-maire à rang de ministre d’État. Lorsqu’on a un préfet qui sort de son rôle de façon récidiviste, il fallait une démission en bloc du conseil municipal et mettre le gouvernement devant ses responsabilités. A défaut, si j’étais à votre place, j’abandonnais la fonction car La tutelle n’est pas une relation hiérarchique. » conseille t-il.