Le directeur général de l’Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva, a tenu ce vendredi 16 novembre 2018 au siège de l’institution une conférence de presse. Il était question pour le numéro 1 de l’institution chargée de mettre en œuvre les politiques du gouvernement Talon dans le secteur des transports terrestres d’exposer les innovations mises en œuvre par l’Anatt surtout en ce qui concerne l’immatriculation des véhicules à deux roues, tricycle et quatricycle. À cet effet, Thomas Agbéva a indiqué que depuis son arrivée à l’Anatt, l’institution a connu de profondes réformes. C’est à juste titre qu’il a été mis en place un nouveau mécanisme d’immatriculation des motos. Ce qui a permis de séparer par exemple la cellule informatique du traitement des dossiers des véhicules à deux roues de celle des quatre roues. Cela a notamment permis plus de célérité dans le traitement des dossiers des usagers.
<< À la date de ce jour, 507.315 dossiers d’immatriculation ont été enregistrés, soit un taux de 50,7%. De façon spécifique, du 27 août à la date du 16 novembre 2018, nous avons reçu déjà plus de 127 mille dossiers relatifs à l’immatriculation des motos. Nous avons réussi à traiter plus de 90 mille dossiers>>. C’est par ces mots que le directeur général de l’ANATT a fait le point de l’opération d’immatriculation en cours qui contribuera davantage à la sécurisation des personnes et des biens. Dans la même logique, il a rappelé à l’assistance les innovations en cours. « On veut aller au-delà. On veut véritablement arrêter cette saignée qui consiste à immatriculer les véhicules à deux roues en aval alors qu’en amont le problème pourrait être réglé », a-t-il déclaré.
Tout propriétaire des véhicules à deux roues, tricycle et quatricycle à moteur non immatriculés dispose d’un délai de 90 jours pour la régularisation des formalités d’immatriculation. C’est fort de cette réglementation en vigueur et de son souhait ardent de voir tous les véhicules immatriculés que Thomas Agbéva a invité les retardataires à se mettre à jour avant le 1er décembre 2018. <>, a-t-il laissé entendre.
Pour finir, il a rassuré l’opinion publique sur le fait que le montant d’immatriculation des motos est resté inchangé et est toujours à 11500 FCFA.