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Gouvernance Talon: Me Alain Orounla invite l’opposition à une « prise de conscience »

Publié le lundi 19 novembre 2018  |  L`événement Précis
Me
© aCotonou.com par Didier Assogba
Me Alain Orounla, avocat de Sébastien Adjavon
Cotonou, le 02 Novembre 2016. Affaire de cocaïne, l`ambiance à la brigarde territoriale de Cotonou.
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’émission « Questions d’actualité » de ce vendredi 16 novembre de la radio Capp Fm, a reçu comme invité l’acteur politique, avocat à la Cour d’appel de Cotonou et membre de la coalition « Bénin en route », Alain Orounla. Ce dernier a opiné sur plusieurs sujets notamment les réformes du système partisan, la lutte contre la corruption, ses relations avec Sébastien Ajavon.

Le premier sujet abordé au cours de cette émission est relatif au vote de la Charte des partis politiques. Selon l’invité, le multipartisme connu dès les années 90, avait conduit à la création d’entreprises électorales. « Plus de 200 partis politiques ont été créées mais aucun président élu n’appartenait à aucun de ces partis. La réforme au niveau du système partisan est donc la bienvenue au point où elle contribue à la réduction, voire la disparition du multipartisme », a-t-il dit. Cette même réforme a conduit à la création de deux blocs dans le rang de la mouvance présidentielle. En ce qui le concerne la coalition Bénin en route dont il est l’un des acteurs principaux, Alain Orounla annonce la conformité de ce groupe politique aux réformes en place, par son adhésion au bloc républicain. « Nous travaillons à ce que ce bloc soit le plus grand parti du Bénin. Bénin en route n’est pas mort, mais travaille pour aboutir à Bénin républicain », a-t-il laissé entendre. Il s’est réjoui des avancées enregistrées dans le rang de la mouvance et a rassuré les populations de la conviction du chef de l’Etat à développer le Bénin. Alain Orounla s’est aussi prononcé sur la lutte contre la corruption menée par Patrice Talon. A ce sujet, il a déploré la fuite de certains leaders politiques, membres de l’opposition, au regard de leur appel devant la justice. « Ils ont pris l’avion pour aller activer les membres des Fcbe. Guy Mitokpè, Candide Azannaï n’ont pas reçu de convocation mais ils sont là. La justice n’est pas sourde. Les convocations ne vont que vers ceux qui devraient apporter des réponses à la justice », a-t-il noté avant de les convier à soutenir les actions du chef de l’Etat, Patrice Talon, que de profiter de l’ignorance du peuple. « Tout responsable du peuple devrait aider le président à réaliser ses prouesses que de gaspiller son énergie pour des histoires politiciennes. Le mieux serait qu’on aide le Bénin à gagner », a-t-il recommandé.

La Criet et la gouvernance Talon
L’avocat a aussi opiné sur la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Selon ses explications, la Criet n’est pas un « machin ». C’est une institution judiciaire légalement votée. Il a précisé que la Criet a déjà fait des condamnations et des relaxes avant de connaitre l’affaire inculpant l’opérateur économique Sébastien Ajavon. Alain Orounla a reconnu certaines failles qui existent au niveau de cette cour mais qui vont s’améliorer avec le temps. Il s’est toutefois dit consterné par cette décision. Ancien avocat de Sébastien Ajavon, Me Orounla a parlé de ses relations aujourd’hui avec ce dernier : « Etre avocat de quelqu’un, c’est une contrainte qui peut être résiliée. Cela ne nous contraint pas de l’accompagner au suicide. Même dans le mariage, il peut y avoir séparation de corps. Nous sommes restés amis. Je suis libre dans mes opinions et chacun est libre de ses choix ». Me Orounla s’est aussi exprimé sur la gouvernance de Talon, balayant les critiques acerbes au sein d’une partie de l’opinion. « Notre pays est en retard et nous avons besoin des gens qui doivent faire bouger les choses. Je suis content d’en faire partie », dira-t-il. Il ne s’est pas montré tendre avec les acteurs de l’opposition : « Les opposants n’ont pas d’arguments pour démontrer que les choses ne se font pas. Il y a des choses qui sont perceptibles. Quand il y a un président qui décide de remettre tout en ordre, ça choque ». Le peuple doit parvenir à un changement de mentalité pour accepter les réformes de Talon, a estimé l’avocat avant de souhaiter la poursuite de la lutte contre la corruption et l’impunité et que le peuple prenne conscience des efforts consentis pour le développement du pays.

Rastel DAN
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