Le président de la formation politique ‘’Forces Citoyennes Gbédokpo’’, Raoul Gléssougbé a reçu samedi 17 novembre 2018 à son domicile, des militants venus de tous les arrondissements de la 23eme circonscription électorale. Ce furent des moments d’échanges entre les militants et leur leader sur des questions brûlantes de l’actualité.
C’est par une brève communication présentée par chaque porte-parole de commune portant sur l’état de la troupe et des lieux, qu’a démarré
la rencontre du président de ’Forces Citoyennes Gbédokpo’’, Raoul Glessougbé avec ses militants de la 23eme circonscription électorale. Il en s’en est suivi le point du président sur l’actualité politique nationale notamment en ce qui concerne le vote de la nouvelle charte des partis politiques et le code électoral, qui mettent davantage de contraintes pour les futurs candidats aux élections législative et présidentielle. « La jeunesse risque d’être la grande victime », avertira-t-il, car à l’en croire, pour les législatives, il faut une caution de 149 millions et avoir au moins 10 pour cent au plan national pour sa liste. Pour la présidentielle, il faut payer une caution de 250 millions. Ce qui comporte le risque d’un régime ploutocratique. Pour Raoul Glessougbé, les parlementaires avaient la possibilité de faire une autre option que l’argent. Il suggère donc le système de parrainage par des élus qui aurait évité les candidatures fantaisistes, une dérive pour le processus démocratique béninois. En effet, déplore-t-il, avec la nouvelle loi, les hommes porteurs de valeurs, de vision et d’idéaux, par défaut d’ argent, n’auront aucune chance de servir leur pays et c’est un gâchis pour la République. Par ailleurs, fait-il remarquer, seuls ceux qui ont les moyens, quelle que soit leur moralité, tiendront le gouvernail des institutions du pays sans aucun autre critère. Selon les explications du président, en ce qui concerne la création des partis politiques, la loi exige désormais 15 dossiers par commune contre 10 par département autrefois. Ce qui induit aussi beaucoup de moyens financiers pour les leaders en cette période de morosité économique et financière. Ces différentes conditions du reste draconiennes n’ont pas permis l’Alliance politique qui était en préparation avec d’autres leaders. C’est alors qu’ils ont pris la décision de rejoindre l’un des grands partis en constitution. À cet effet des contacts sont en cours avec des leaders de l’opposition que de la majorité, signale-t-il. Mais les discussions vont se poursuivre pour déboucher sur un choix qui tiendra compte des souhaits des militants, poursuivra-t-il. « Nous avons de plus en plus besoin du sens de l’objectivité dans notre conduite politique pour faire avancer notre pays », suggèrera donc le président. Ainsi, Les militants après plusieurs contributions et recommandations ont souhaité la poursuite des négociations en vue de leur participation effective aux prochaines élections législatives aux côtés du parti qui accédera à leurs doléances en l’occurrence, la promotion politique de la jeunesse. Déterminés et convaincus de leur cause, les militants ont réaffirmé leur soutien au parti et promettent la surprise à la prochaine élection législative dans la 23eme circonscription électorale.