Le professeur Mathurin Coffi Nago, profitant de l’ouverture de cette deuxième session, a rappelé l’inscription à l’ordre du jour du projet de révision de la Constitution qui continue de susciter de polémique dans le pays. « … il n’est un secret pour personne que le dossier qui agite l’opinion est celui de la révision de la Constitution.
Tous les regards sont tournés vers le Parlement. Le Parlement ne fuira pas ses responsabilités… ». Ainsi, déclarait le président Nago en face des forces vives de la république présentes à cette cérémonie. Toutefois, il estime qu’il faille rechercher le consensus pour lever les suspicions qui permettront d’aborder avec objectivité l’étude de ce projet de loi tout en suivant la procédure normale. Par ailleurs, il a défendu le récent rejet dudit projet par la commission des lois pour insuffisance d’informations car dit-il, ce rejet est mue par l’article 105 de la Constitution. Pour lui, le rejet ne serait pas intervenu si la Cour constitutionnelle avait notifié à temps de sa décision. Toutefois, il faut noter qu’un blocage plane à l’horizon quand on sait que les députés toute tendances confondues membres de ladite Commission, estiment que la décision de la Cour constitutionnelle à eux notifiée, comporte toujours d’insuffisance. Mais le président Nago a annoncé la reprise de l’étude du projet en Commission des lois dans les prochaines semaines.
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