Après la tenue de la 7ème session du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls), en octobre 2012, on s’attendait à une évolution dans la riposte au Vih/Sida sur le plan national.
Malheureusement le problème reste entier, la situation globale de la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih (Pvvih) laissant toujours à désirer. Mais, comme à son habitude, Céradis-Ong n’attend pas croiser les bras.
C’est pour cela que son Directeur exécutif (D.e), Nourou Adjibadé est à nouveau monté au créneau, mercredi 23 septembre 2013 au Codiam à Cotonou. Entouré pour la circonstance d’une délégation de Pvvih, il a fustigé l’immobilisme, et les goulots d’étranglement qui persistent. Premier grief soulevé, l’Etat n’a pas pu mettre en place au ministère de la Famille une ligne budgétaire pour renforcer l’appui nutritionnel aux Orphelins et enfants vulnérables (Oev). Par ailleurs, la prise en charge médicale est toujours caractérisée par des problèmes dans l’opérationnalisation des sites de prise en charge. Les plateaux techniques étant pour la plupart marqués par l’indisponibilité des examens biologiques, et surtout des Arv.
Céradis-Ong dénonce également le fait que le processus de mise en place des mécanismes appropriés pour l’amélioration des taux de consommation des ressources, et des dépenses effectuées, n’a pas véritablement avancé. Pour Nourou Adjibadé, une occasion s’offre aux pouvoir publics pour rattraper les retards et corriger les multiples dysfonctionnements qui pointent toujours.
Il propose ainsi que le Chef de l’Etat renforce son leadership, en présidant à nouveau les travaux de la 8ème session du Cnls. Il serait également souhaitable, a-t-il avancé, que la contribution du budget de l’Etat à la lutte contre les ravages de la pandémie, soit portée à au moins quatre milliards de francs Cfa, au lieu de deux actuellement. Ce qui permettra de mieux répondre aux urgences signalées sur les sites de traitement.
