Le gouvernement de la rupture, par le biais du ministère de la santé, met en place les dispositifs nécessaires pour réduire la mortalité maternelle et infantile. Raison pour laquelle le programme d’appui à la santé maternelle et infantile a été initié pour contribuer à l’émergence d’une dynamique démographique favorable au développement. L’hôtel Azalaï de Cotonou a servi de cadre à un atelier bilan de ce programme.
Le programme d’appui à la santé maternelle et infantile s’inscrit dans le cadre des priorités définies dans le plan national de développement sanitaire. D’un montant de plus de 10 milliards de Fcfa, le Pasmi comporte deux domaines prioritaires à savoir le renforcement du plateau technique des formations sanitaires et celui des antennes départementales de transfusion sanguine.
En procédant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, le ministre Benjamin Hounkpatin a souligné que le domaine prioritaire de ce programme est relatif à l’amélioration de la qualité de la césarienne et de la réanimation néonatale. « Ce programme permet également de renforcer le plateau technique de certains centres de santé », a-t-il laissé entendre. A l’occasion, une communication a été présentée sur les grandes réalisations dudit programme. Selon le présentateur, depuis la mise en œuvre de ce programme, la qualité de la sécurité transfusionnelle est renforcée à tous les niveaux. Aussi a-t-il permis la mise en place du centre de télé-simulation gyneco-obstétrique au centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant “la lagune” de Cotonou. Plusieurs autres actions sont à l’actif de ce programme salutaire.
Il convient de souligner que les importants appuis du Pasmi augurent de belles perspectives pour le secteur sanitaire.