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Art et Culture

Landry Padonou du duo ‘’Landry +’’ au sujet de leur 1er album : « Notre souhait est de lancer cet album qui marquera les esprits »

Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  Matin libre
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Ils sont juste deux et ont tous deux comme prénoms, Landry. Ce qui les différencie est bien leurs patronymes et leurs instruments de musique. A travers cette interview, Landry Padonou, clarinettiste et flûtiste du duo ‘’Landry+’’, nous parle du lancement de leur 1er album.



Pourquoi le pseudo “duo Landry +”?

“Landry+”, c’est le nom de notre groupe. Nous avons choisi ‘’Landry + ‘’ tout simplement, parce que nous portons tous deux le même prénom. Ce qui nous différencie est bien nos patronymes et nos instruments de musique. Moi, je suis Landry Padonou, professionnel de la Musique, enseignant de la flûte et de la clarinette de façon autonome. Et mon second, c’est Landry Magnidet, Musicien chanteur compositeur Guitariste. Nous avons donné le nom ‘’Landry +’’ juste pour signifier Landry + Landry.Nous faisons un style très particulier et très peu populaire, le style acoustique. Et ce qui amène beaucoup de Béninois vers nous est bien l’originalité de nos textes.



Dans quelques jours, vous allez lancer votre premier album, de quoi parle-t-il ?

D’abord l’album est intitulé “Aflinmi” en langue fon. Sa traduction en français revient à dire ” quand tu te souviendras de moi”. Nous avons spécialement choisi ce morceau comme titre de l’album, parce que ça demande la bénédiction des parents. Le tout ne suffit pas de survivre avec de l’argent, mais il faut la prière des parents pour la réussite dans la vie.

Combien de titres comporte cet album ?

L’album comporte 12 titres.

Rappelez-les nous?

Il y a “Aflinmi”, “nan ninnin”,”homin”,”kponmi”,”je t’aime”,”zinwiwi”,”la femme”,”iwo”,”nan non hui”,”sohoueto”,”mon avenir” et “maman chérie”.



Quelles sont les thématiques abordées dans vos chansons ?

Nous parlons souvent de la vie, de l’amour, de la patience,des faits vécus, de la société, un peu de tout.

Pourquoi avoir chanté “aflinmi” ?

Aujourd’hui, nous voyons que pour certains parents, quand l’enfant a atteint un certain âge, il est laissé à lui-même. Les parents ont un rôle fondamental à jouer, un rôle que certains banalisent même. Ce morceau est une exhortation aux parents. En leur demandant de nous accorder leurs bénédictions pour la promotion de notre savoir-faire, et pour mieux nous conduire sur le chemin de la vie. Les parents doivent prier pour leurs enfants afin qu’ils réussissent. C’est le message de “Aflinmi”.

Comment préparez-vous le lancement ?

Les morceaux sont un peu mélancoliques, mais il y a des touches africaines. Nous envisageons le lancer à travers un concert live. Nous nous autoproduisons. Pour l’instant, nous avons besoin des béninois. Notre souhait est de pouvoir véritablement lancer cet album qui marquera les esprits.

Qu’est-ce qui fait votre particularité ?

Notre particularité se trouve dans nos compositions chantées en plusieurs langues locales, sans oublier le français, et dans notre manière de transmettre les émotions. C’est d’abord ça notre particularité. Nous essayons de donner le meilleur à travers notre voix et nos instruments.

Quel est votre objectif ?

L’objectif du groupe est de montrer à la face du monde que la guitare et la clarinette peuvent tout changer, surtout avec une belle voix.

Dans quel type de musique vous vous retrouvez ?

Nous faisons du country ou de la pure acoustique. Nous faisons également un mélange de Djègbé modernisé, du Aglanmèhoun, de la Word music et un peu de Massè.

Quel est votre ambition ?

C’est celui de pouvoir vendre notre talent et notre savoir-faire à l’international.



Qu’est-ce que vous faites pour sauvegarder l’image du groupe ?

(Rires.) Avant de se mettre ensemble, il faut d’abord se connaitre. C’est Dieu qui est au contrôle.Notre souhait, c’est d’aller jusqu’au bout. La meilleure résolution pour éviter qu’un groupe se dissoude, c’est le mariage. Il faut que chacun ait déjà sa compagne avec qui il décide se mettre ensemble.

Comment se passe votre complicité sur scène ?

Cela fait 4 ans qu’on est ensemble. On arrive avant tout à se comprendre depuis l’étape de la répétition. Lorsqu’il doit y avoir des prises de becs, on essaie de gérer sans que le public ne s’en rende compte. Ce sont des choses qui arrivent sur scène mais on essaie de maintenir l’ambiance conviviale pour éviter de sortir de la chanson. On arrive à se comprendre. C’est un plan de Dieu.

Un mot de la fin.

On invite le public à faire massivement le déplacement pour nous soutenir pour le lancement de notre premier album qui se tiendra ce 30 novembre à Africa Sound city.

Propos recueillis par : Marina H. (Coll.)
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