Le ministre béninois de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, a lancé mardi à Cotonou un projet d'appui au développement de la chaîne de valeur du karité en vue de promouvoir l'entrepreneuriat féminin.
D'un coût total estimé à 3,5 milliards de francs CFA (6 millions de dollars), ce projet devant durer trois ans vise à améliorer la performance de la chaîne de valeur de ce végétal au Bénin en vue de renforcer l'autonomisation des femmes dans les zones de production.
M. Dossouhoui a indiqué qu'il entend contribuer à l'accroissement, à l'amélioration de la qualité et à la compétitivité des exportations des produits de cette filière. Les amandes du karité servent à produire une matière grasse utilisée dans l'alimentation et les cosmétiques.
Il s'agit globalement, a-t-il expliqué, "d'améliorer la performance de la chaîne de valeur-karité pour la rendre capable de contribuer de façon durable au développement des exportations du Bénin en général et à l'autonomisation de plus de 200.000 femmes, actrices de la filière dans les zones de production en particulier".
Le karité constitue le troisième produit d'exportation du Bénin après le coton et l'anacarde et représente de ce fait une source non négligeable de devises. Dans la sous-région ouest-africaine, le Bénin figure au rang de quatrième producteur d'amandes de karité après le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria avec un volume de production d'environ 30.000 tonnes de noix sèches.