Le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a reçu en audience ce mercredi 28 novembre, plusieurs délégations dont le maire de Les Anses d’Arlet en Martinique, Eugène Larcher, porteur d’un projet de jumelage de sa ville avec la commune de Ouidah au Bénin.
La cité historique de Ouidah et la ville de Les Anses d’Arlet en Martinique pourraient signer très bientôt un accord de jumelage pour une coopération décentralisée. C’est du moins ce qui ressort de l’entretien que le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a eu ce mercredi 28 novembre, avec le maire de la ville martiniquaise Les Anses d’Arlet, Eugène Larcher qu’il a reçu en audience à son cabinet au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
Ce dernier est allé présenter au président Adrien Houngbédji le projet de jumelage de sa ville avec Ouidah au Bénin. Un projet initié par l’Association Diaspora Sans Frontière et qui vise à faire revenir les Martiniquais sur la terre de leurs aïeuls. Eugène Larcher a été d’ailleurs introduit au cabinet de la deuxième personnalité de l’Etat par le président de l’association Diaspora sans Frontière, Saturnin Dokouin. « Nous sommes venus pour une visite de courtoisie, parce que nous sommes des Martiniquais, nous sommes tous originaires d’Afrique, nous voulons revenir sur les lieux de nos ancêtres », a confié à sa sortir d’audience Eugène Larcher, maire de Les Anses d’Arlet en Martinique et président de la Communauté d’agglomération de l’espace sud Martinique.
Selon lui, la ville de Ouidah avec le marché des esclaves et avec la Porte de non-retour constitue un symbole historique pour les Martiniquais. Ce projet de jumelage favorisera, estime-t-il, le retour des Martiniquais sur la terre de leurs aïeuls. « Notre projet à nous, c’est de mettre en place ce jumelage, créé par exemple en Martinique une porte de non retour. Nous sommes tous originaires du Bénin ou de la frontière du Bénin et du Togo, d’après les recherches qui ont été faites », insiste Eugène Larcher qui se dit satisfait de l’accueil que lui a réservé le président de l’Assemblée nationale et surtout de la qualité des échanges par rapport au projet. Ce projet ambitionne surtout de remobiliser toute la diaspora autour des projets qui peuvent contribuer à rehausser l’image de l’Afrique et des Africains un peu partout dans le monde, appuie le président de l’association Diaspora Sans Frontières, Saturnin Dokouin.