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Conférence sur le leadership féminin à l’UAC: WILDAF/Bénin inculque aux femmes un modèle de réussite

Publié le vendredi 30 novembre 2018  |  L`événement Précis
L’USAID
© Autre presse par DR
L’USAID et WILDAF-Bénin étendent la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) aux Victimes de Mariage Précoce.
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« Aucune jeune femme ne devrait être laissée à l’arrière dans le déploiement d’une telle dynamique. Il y a quelque chose d’innovant dans la tête et dans le cœur de chaque jeune, qui ne demande qu’à s’exprimer, et qui peut changer tout son environnement, impacter durablement sa nation…. ». Ces propos sont de la Coordonnatrice nationale de WILDAF/Bénin, Françoise Sossou Agbaholou, à l’occasion de l’ouverture de la conférence publique qu’elle a animée ce jeudi 29 Novembre 2019 à la Chaire Unesco de l’Université d’Abomey-Calavi. Placée sous le thème : « La femme doit être un modèle », elle est organisée à l’endroit de la gent féminine issue des associations de femmes et de jeunes, des organisations de la société civile, des boursières de la Fondation Konrad Adenauer…. L’objectif visé selon la coordonnatrice, est de mettre les jeunes en contact avec les valeurs que l’école n’apprend pas, mais sans lesquelles il est difficile, voire impossible de tirer le meilleur de ce qui a été appris à l’école, ou dans un autre système de formation. Au terme de la conférence, WILDAF/Bénin entend adresser un plaidoyer à l’endroit du gouvernement, et des institutions de l’Etat afin de les engager dans la garantie d’une scolarisation accrue des filles. Il est aussi envisagé de travailler pour leur maintien à l’école, leur incitation à la poursuite de leur éducation, qu’elle soit formelle ou non formelle, dans toutes les filières de l’économie béninoise; un engagement dans la poursuite de l’adoption et l’application de mesures législatives, réglementaires, institutionnelles.

Des chiffres alarmants

Dans son intervention, la Coordonnatrice nationale de WILDAF/Bénin, Françoise Sossou Agbaholou, a pris appui sur la 5ième Enquête Démographique et de santé (EDS) 2017-2018 réalisée par l’INSAE, pour faire part de sa mission pour les femmes. « Une adolescente sur cinq a déjà commencé sa vie reproductive, 15% ont déjà une naissance vivante et 5% sont enceintes de leur 1er enfant. Le taux de fécondité est très élevé : 47% à l’âge de 19 ans. Hélas les hommes sont plus instruits que les femmes au Bénin (55% des femmes âgées de 15 à 49 ans n’ont aucun niveau d’instruction, contre 32% des hommes). 25% seulement de femmes ont un niveau secondaire contre 36% d’homme » a relevé la Coordonnatrice nationale de WILDAF/Bénin qui a dit l’engagement de son organisation à donner un autre fusil d’épaule à la gent féminine. « Nous voudrions susciter chez les jeunes filles béninoises une motivation profonde pour le développement de l’estime de soi; les aider à entrer dans un processus de conception d’une vision personnelle pour leur avenir …..Nous avons souhaité offrir, par le témoignage de grandes figures féminines béninoises et africaines, des modèles inspirants de leadership et d’excellence pour les jeunes filles et les femmes et de susciter l’engagement des décideurs à promouvoir cette ascension ». Pour sa part, le Représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer, Florian Karner, a après ses mots de félicitations à l’endroit de WILDAF/Bénin pour ses efforts, renchérie l’état des lieux fait par la coordinatrice de WILFDAF/Bénin. A l’en croire, « de nombreux rapports révèlent que 67% des heures de travail prestés dans le monde le sont par les femmes, particulièrement en Afrique. Pourtant, la situation de la femme ne s’améliore pas et parfois, elle se dégrade de plus en plus et souvent à la faveur des hommes ». C’est pour quoi, il estime que la femme doit se battre, car, elle peut et doit être un modèle pour la société. « Chères jeunes filles, Faites éclore le génie créateur en vous, suivez les modèles » a conseillé le Représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer, Florian Karner. Il faut préciser que le représentant du ministère des affaires sociales comme le Directeur de la Chaire UNESCO, Professeur Noel Gbaguidi ont encouragé l’initiative qui a connu des communications sur plusieurs panels.

Emmanuel GBETO
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