1er congrès scientifique de la Société Béninoise de Rhumatologie: Les Rhumatologues d’Afrique noire francophone mobilisés pour un meilleur essor de la discipline
Publié le vendredi 30 novembre 2018 | L`événement Précis
L’hôtel Millenium Popo Beach de Grand Popo a abrité hier, jeudi 29 novembre 2018, le premier congrès scientifique de la Société béninoise de rhumatologie (SoBeR). Une occasion pour les médecins rhumatologue de plusieurs pays d’Afrique noire francophone de porter leurs réflexions sur les défis à relever en vue d’une consolidation de la collaboration entre les rhumatologues de l’espace régional.
«Réalités africaines de la pratique rhumatologique ». C’est le thème de ce premier congrès scientifique de la SoBeR, porté sur fonds baptismaux en février 2017, et qui a réuni des acteurs de cette spécialité venus du Cameroun, Togo, Congo, représentation française, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal. Ce rendez-vous scientifique de 48 heures est une opportunité pour les rhumatologues de partager leurs connaissances sur les résultats des travaux déjà effectués en rhumatologie en vue de faire reculer la méconnaissance dont souffre la discipline et d’élaborer des perspectives pour un meilleur essor de la rhumatologie en Afrique noire. A l’ouverture de ce colloque, la présidente de la SoBeR, Dr Marcelle Gounongbé, a notifié la place importante qu’occupent les maladies rhumatismales dans le rang des populations et des défis qu’il reste à relever pour répondre aux difficultés. «Ce congrès permettra de combler les insuffisances, de renforcer la collaboration entre la rhumatologie et les autres spécialités du corps de la médecine, et initier les connaissances entre les collègues de la spécialité pour un essor favorable de la rhumatologie en Afrique », a-t-elle dit. A son tour, le Professeur Marcel Zannou, vice-recteur de l’Université d’Abomey-Calavi et président du comité scientifique du congrès, ne doute pas de la réussite des objectifs du congrès qui visent, entre autres, à améliorer la santé des populations. Il a réitéré l’engagement de l’Uac à jouer le rôle de facilitateur en vue du rayonnement des recherches scientifiques et de prendre en compte résolutions issues de ce congrès pour le mieux-être des populations. « La rhumatologie mérite de connaitre un grand développement en Afrique subsaharienne. Ceci nécessite une grande concertation des acteurs de cette spécialité et des acteurs politiques », a expliqué Marcel Zannou. Une exhortation auquel a favorablement répondu le représentant du ministre de la santé, Lamidi Salami. Son homologue représentant la ministre de l’Enseignement supérieur, Josué Azandégbé, s’est réjoui de la tenue de cette conférence scientifique qui témoigne du dynamisme de la SoBeR. Il a souhaité que les réflexions débouchent sur des stratégies susceptibles de faire évoluer les pratiques en rhumatologie en Afrique. Plusieurs communications sont prévues pour animer ce congrès international qui prend fin ce jour, vendredi 30 novembre 2018.