Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

Protectionnisme, populisme, xénophobie…: Les parlementaires Acp-Ue face aux défis de l’heure

Publié le mardi 4 decembre 2018  |  La Nation
52e
© Présidence par DR
52e session de l`Assemblée parlementaire ACP & 36e session de l`Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE
Du 28 Novembre au 5 Décembre 2018. Cotonou (Dakar). S.E.M Patrice Talon à la 52e session de l`Assemblée parlementaire ACP & 36e session de l`Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.
Comment


Les participants aux travaux de la 52e session de l’Assemblée parlementaire Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et de la 36e session de l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique Caraïbes Pacifique-Union européenne (Acp-Ue) ont jusqu’au 5 décembre prochain pour se pencher sur les défis actuels de leurs organisations. Le rendez-vous de Cotonou se veut un tournant décisif pour engager ces institutions sur de nouveaux défis en lien avec le développement.

« Si nous sommes en droit de nous féliciter de la volonté de nos deux parties, Acp et Ue, de poursuivre la coopération qui nous lie, après 2020, il nous faut aussi reconnaitre que de nombreux efforts restent encore à consentir pour que la paix, la sécurité, la stabilité et la démocratie, gages d’un développement durable, deviennent une réalité irréversible dans nos pays ». A l’ouverture des travaux des sessions Acp-Ue de Cotonou, le président du Parlement béninois n’y est pas allé du dos de la cuillère. Il a planté le décor en rappelant à ses pairs que les défis sont nombreux et que le temps presse. Face au nouveau contexte international, au processus de mondialisation et aux changements sociaux et politiques en cours marqués par la montée du protectionnisme, le repli sur soi, le populisme, la xénophobie… il appelle à la vigilance par rapport aux négociations qui se mènent à Bruxelles sur le nouvel Accord de partenariat Acp-Ue, car l’objectif est d’aboutir à un partenariat gagnant-gagnant.
Mais ce qui préoccupe Adrien Houngbédji, c’est davantage les défis de l’heure. Ils appellent, selon lui, « une nouvelle orientation de la coopération Acp-Ue, de ses finalités et de la manière dont elle doit s’organiser ». Avec le nouvel accord en cours de négociation, « l’accent doit être mis davantage sur la dimension politique du nouveau partenariat, et sur la nécessité de faire du dialogue, un véritable outil de développement pour identifier et surmonter les obstacles à la réalisation des Objectifs de développement durable, à la lutte contre les changements climatiques et à la prévention des conflits, espère-t-il. « Notre partenariat doit être constamment à l’écoute des aspirations de nos peuples.
Il conviendrait également, dans les négociations en cours, d’accorder une attention particulière aux modalités d’une meilleure prise en compte des résolutions de l’Assemblée parlementaire paritaire, par les organes exécutifs du partenariat Acp-Ue notamment le Conseil des ministres conjoint », indique-t-il. Pour ce qui concerne le Bénin, il compte s’investir dans ces négociations pour une coopération fructueuse après 2020, pour le bien-être des populations. La signature à Cotonou, le 23 juin 2000, de l’Accord de partenariat Acp-Ue a marqué un tournant historique dans les relations entre les Etats membres du groupe d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’Union européenne et ses Etats membres.
Avant lui, Michèle Rivasi, coprésidente de l’assemblée parlementaire paritaire a, pour sa part, soutenu qu’il est du devoir de ces parlementaires de faire des projections qui apportent aux populations le développement qu’elles espèrent. Les travaux se poursuivent ce jour et demain, et seront faits de communications, de panels de discussions, de réunions des groupes politiques…


Josué F. MEHOUENOU
Commentaires