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Naissance de l’Union progressiste: Plusieurs dizaines de partis politiques « enterrés »

Publié le mardi 4 decembre 2018  |  La Nation
Le
© aCotonou.com par DR
Le bloc progressiste
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Le paysage politique béninois s’est quelque peu clairsemé depuis la naissance du parti Union progressiste porté sur les fonts baptismaux, samedi 1er décembre dernier à Cotonou, avec à la clé la disparition de plusieurs dizaines de formations et mouvements politiques qui ont fait leur « deuil » au profit du nouveau-né.

Parmi ces formations politiques, il y a l’Union fait la Nation (Un) de Bruno Amoussou, la Renaissance du Bénin (Rb) aile Abraham Zinzindohoué ; le Parti social démocrate (Psd) de Clément Ebo ; Force Clé de Lazare Sèhouéto ; le Congrès du peuple pour le progrès (Cpp) de Chisthelle Houndonougbo ; l’Alternative Citoyenne de Rock David Gnahoui ; les Forces démocratiques unies (Fdu) de Mathurin Nago, l’Union pour la relève (Upr) de Issa Salifou ; le Rassemblement pour la démocratie et la République (Rdr) d’Epiphane Quenum ; le Rassemblement pour la nouvelle conscience (Rnc) de Pascal Irénée de Koupaki ; l’Union pour la démocratie et la solidarité (Uds) du ministre Sacca Lafia ; les Forces unies pour le progrès (Fup) de l’honorable Augustin Ahouanvoèbla ; le Parti pour la rénovation sociale (Prs) du maire intérimaire de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun ; l’Union pour la solidarité et le Progrès (Usp alléluia ) du directeur général de la Poste du Bénin, Jonas Gbènamèto ; l’alliance Eclaireur de Edmond Agoua ; le Congrès pour le développement et la solidarité (Cds Finagnon) du député Bonaventure Aké Natondé ; les Forces unies pour le Nouveau départ (Fund-Irédé) du ministre Salimane Karimou ; l’Union pour le Bénin (Ub) de Lucien Houngnibo, le parti Ensemble pour la République de l’honorable Affo Obo Ahamed Tidjani ; l’Impulsion pour une nouvelle vision de la république Kokari (Invr Kokari) de Malick Mora Sanni et le Parti Conscience citoyenne (Pcc) de l’ancien préfet de l’Ouémé/Plateau Moukaram Badarou….

Plus d’existence légale

Le requiem de tous ces différents partis, alliances, coalitions et mouvements politiques a été célébré à la faveur du congrès constitutif de l’Union progressiste. Ces derniers n’ont plus dorénavant d’existence légale depuis samedi dernier où ils ont décidé d’adhérer à un nouveau parti. Plusieurs autres formations politiques vont leur emboiter le pas dans les tout prochains jours. C’est le cas déjà du Bloc républicain, le second grand regroupement politique soutenant les actions du chef de l’Etat, après le parti Union progressiste. Le congrès constitutif de création de ce second parti est annoncé pour samedi 8 décembre à Parakou. Plusieurs dizaines d’autres partis, alliances, coalitions et mouvements politiques seront enterrés au profit du nouveau parti républicain. Comme ce fut d’ailleurs le cas samedi dernier à l’occasion de la naissance de l’Union progressiste (Up). De toutes les façons, les autres partis qui ne suivront pas le mouvement pour se conformer à la nouvelle loi portant Charte des partis politiques auront choisi eux-mêmes de disparaitre après six mois d’application de la nouvelle loi sur la Charte des partis politiques. Ils ne pourront pas se présenter dès lors aux élections législatives de 2019. Mieux, ils devront faire cette mise en conformité quarante-cinq jours avant l’ouverture par la Céna du dépôt des listes de candidatures en vue de ces législatives, soit au plus tard mi-janvier 2019. Ce qui pourrait expliquer aisément la course contre la montre et le branle-bas que l’on constate aujourd’hui au sein de la classe politique. La création de ces grands regroupements de partis sonne ainsi la mise en œuvre effective de la réforme du système partisan. Ce qui permettra au Bénin de passer du chiffre honteux de plus de 250 partis politiques à une dizaine de formations politiques avec le vent d’assainissement qui souffre et qui a commencé avec l’Union progressiste. Il se poursuivra avec d’autres. Cette victoire est vraiment à mettre à l’actif du chef de l’Etat, Patrice Talon, qui a donné corps à l’initiative soutenue par l’Assemblée nationale à travers l’adoption de la loi sur la Charte des partis politiques et le Code électoral.

Th. C. N.
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