Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Isps) au Port autonome de Cotonou (Pac) suivent depuis hier et ce pour 4 jours, un atelier de formation pour mieux appréhender leur mission. A en croire le secrétaire général du ministère des infrastructures et des transports, Rock Houndjè, le code Isps est un amendement au chapitre xi-2 de la convention Solas 1974. Il a pour objectif d’établir un cadre de coopération international entre les gouvernants contractants, les organismes publics, les administrations locales et les secteurs maritimes et portuaires pour détecter les menaces contre la sûreté et prendre des mesures en vue de limiter ou d’empêcher les incidents de sûreté qui menacent les navires portuaires. En effet, au regard de l’importance économique que revêt le Pac, il est nécessaire que les mesures appropriées soient prises pour y garantir la sûreté afin de rassurer ses usagers. C’est à juste titre que depuis l’adoption du code Isps et son entrée en vigueur en 2004, le Bénin s’est résolument engagé à se conformer à ses prescriptions.
Car, de par sa position géographique, notre pays dispose d’un port qui sert d’interface avec le reste du monde d’une part, et joue le rôle de port de transit pour le trafic à destination et en provenance des pays de l’hinterland d’autre part.
Au dire de Kouton Désiré, Directeur de la marine marchande, cet atelier vise donc à améliorer la capacité des acteurs en vue de leur performance. A terme, ils pourront détecter les menaces et prendre les mesures qui s’y imposent. « Avec l’assistance technique des experts qui présenteront les différents modules, vous serez amené à appréhender les concepts élémentaires du code Isps, les conditions de sa mise en œuvre au Bénin à travers quelques dispositions du décret n°623-15 du 03 décembre 2015 portant règlement pour la sûreté des navires et des installations portuaires en république du Bénin… », a conclu Rock Houndjè.
Arnaud DOUMANHOUN