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Réunion d’experts de la Cedeao à Cotonou : Booster l’économie par la technologie et l’innovation

Publié le vendredi 7 decembre 2018  |  La Nation
Marie
© Autre presse par DR
Marie Odile Attanasso, ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique
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Une réunion préparatoire d’experts des Etats membres de la Cedeao s’est ouverte, ce mercredi 5 décembre à Cotonou, en prélude à la troisième Conférence des ministres en charge de la Recherche de l’espace. Les travaux qui durent trois jours ont été lancés par la ministre Marie Odile Attanasso.

Plus de 200 délégués et experts de la recherche et de l’innovation venant de quinze pays de la Cedeao et d’autres pays sont en conclave du 5 au 8 décembre prochain à Cotonou. Ils échangent autour du thème « Mettre l’accent sur la science, la technologie et l’innovation pour la transformation des économies des Etats membres de la Cedeao d’ici à 2023 », dans le cadre de la réunion préparatoire de la troisième Conférence des ministres en charge de la science et de la technologie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette rencontre mobilise, entre autres, des présidents de chambres consulaires, des partenaires techniques et financiers du secteur de la recherche, des responsables des Centres internationaux de recherches, des présidents des sociétés savantes et des académies de sciences, des ambassadeurs.
« La Cedeao considère que le développement de la science et de la technologie et la promotion de leur application innovante d’une manière intégrée avec les autres secteurs de développement socioéconomique et environnemental sont indispensables pour réduire la pauvreté et accélérer le niveau d’industrialisation de la région », selon Leopoldo Amado, représentant du président de la Commission de la Cedeao. Des stratégies, des politiques et des plans d’actions ont été adoptés à cet effet mais leur application et leur mise en œuvre effective restent des défis à relever. Aussi, la qualité des productions scientifiques dans l’espace Cedeao reste 38% au-dessus de la moyenne mondiale, mais leurs parts dans les domaines scientifiques à grands impacts pour l’économie moderne (énergie, informatique, chimie, biotechnologie, mathématiques) sont relativement faibles, révèle une étude réalisée en 2016.
La réunion de Cotonou permet aux experts d’examiner un certain nombre de documents devant contribuer à inverser la tendance. Il s’agit du plan d’action de la politique de la Cedeao sur la science, la technologie et l’innovation (Ecopost) ; le projet de rapport sur la stratégie de la Cedeao sur les sciences de l’espace et la géomatique pour le lancement d’un satellite d’observation Ecosat à l’horizon 2025 ; le règlement et la charte de déontologie dans le cadre du Programme d’appui à la recherche et l’innovation (Pari) ; le mémorandum de la Commission de la Cedeao pour la mise en place de l’Académie ouest-africaine des sciences (Aoas), le rapport de l’étude pour l’organisation du Forum africain sur la recherche et l’innovation (Fari).
Des propositions « réalistes » des participants sont attendues « pour que la recherche et l’innovation de nos pays respectifs soient désormais présentées dans des habits neufs qui augurent de l’opulence et qui inspirent espoir et confiance », a laissé entendre la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, hier à l’ouverture des travaux. A l’instar de ce qui a été proposé dans le domaine du sport au Bénin, a-t-elle suggéré, une exonération d’impôts pourrait être envisagée en faveur des entreprises et des personnes qui mettront des fonds à la disposition de la recherche. « Des propositions diverses peuvent aller dans plusieurs autres sens pour que ce secteur du développement de l’Afrique cesse de se présenter au reste du monde vêtu des défroques de la pauvreté… pour contribuer à la transformation qualitative de l’économie des pays respectifs et de la sous-région dans son ensemble», a insisté la ministre.
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