La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) ordonne à l'Etat béninois de suspendre le jugement rendu par la Cour de répression des infractions économiques et terroristes (CRIET), le 18 octobre 2018. Cette dernière a condamné, par contumace, l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, à 20 ans de prison avec délivrance d'un mandat d'arrêt international. Poursuivi, en 2016, dans une affaire de cocaïne, l'opposant à Patrice Talon avait été relaxé, au bénéfice du doute, puis la CRIET a rouvert le dossier. Estimant ses droits bafoués sur toute la ligne, Sébastien Adjavon a saisi la Cour africaine qui a rendu, vendredi, cette décision.
L'ordonnance de la Cour africaine des droits de l’homme demande à l'Etat béninois de suspendre l'exécution du jugement prononcé par la CRIET, le 18 octobre dernier, contre Sébastien Ajavon. Ce jugement condamne l'homme d'affaires à 20 ans d'emprisonnement, avec délivrance d'un mandat d'arrêt international.... suite de l'article sur RFI