En toute beauté, s’est terminé le congrès constitutif du Bloc républicain. En toute beauté s’est-elle déroulée. Il serait injuste de ne pas reconnaître que ce fut une réussite totale.
Bravo, à Malick Gomina, à Rachidi Gbadamassi, à Sam Adambi, Abimbola et autres. Merci pour la démonstration que la jeunesse est plus que capable. Elle a juste besoin de plus d’espace, et d’encouragement.
Ceci étant, Il ne suffit pas de gagner le pari de la mobilisation seulement. Il faut désormais faire attention à des détails stratégiques, capables de compromettre ce qui est bâti à la sueur du front.
Parmi les cinquante-neuf personnes alignées dans le bureau politique, la commune de Pobê n’est pas représentée. On dira que les communes du Bénin sont au nombre de soixante-dix-sept, et que le bureau politique compte cinquante-neuf personnes. Et que donc tout le monde ne peut trouver de place.
Oui, mais, le commune d’Adja-Ouère et celle de Sakété positionnent trois personnes dans ledit bureau. Or Pobè est supérieure et plus dense que ces deux villes. Sakété serait même la commune la moins peuplée du Plateau bientôt.
Il s’agit ni plus ni moins, d’une faute politique stratégique. Samedi dernier, les militants de Pobè ont failli claquer la porte. Ce problème se pose dans d’autres communes, notamment dans le Mono. On dira que c’est rien et je dirai que ces petites choses inutiles comptent beaucoup en matière électorale au Bénin.
Il faut mieux prévenir que guérir.
Ce qui s’est passé pour le cas de Pobè n’est pas à banaliser. C’est ainsi que l’on perd bizarrement des milliers de voix, pour après dire que l’adversaire qui a pris le dessus a certainement fraudé.
On ne peut plus corriger, certes, mais il faut faire attention aux militants de cette zone.
Modeste Kérékou, malgré son jeune âge, n’a pu siéger dans le bureau politique.
Ce n’est qu’un constat.
Comment cela a pu s’opérer ainsi exactement?
On pouvait s’attendre à tout sauf à un tel scénario.