Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (Maec) veut renforcer la présence des cadres béninois dans les organismes internationaux. Une séance d’information s’est tenue dans ce cadre, ce mardi 11 décembre, à Cotonou pour informer sur les conditions d’accès aux emplois dans ces organismes.
« La notion de fonction publique internationale et les modalités d’accès à ses emplois ». C’est le thème de la séance d’information qui vise à dynamiser la présence des cadres béninois dans les organismes internationaux. La séance est d’autant plus importante que, selon le directeur de la Stratégie et de la Politique internationale, elle intervient pour conforter les orientations stratégiques inscrites dans le Programme d’actions du gouvernement en matière de politique internationale. Christophe Dangnihin fait savoir que la réflexion vient du diagnostic selon lequel les cadres béninois peinent à se positionner aux postes les plus élevés dans ces institutions internationales pour diverses raisons. Il évoque le manque d’information sur les opportunités d’emplois dans les institutions internationales, l’absence du suivi de l’évolution de la situation des emplois au niveau des postes statutaires et nominatifs, et la faible capacité du Bénin à anticiper sur les postes vacants pour susciter des candidatures béninoises.
Pour lui, un début de solution doit être trouvé pour pallier ces insuffisances qui ne permettent pas aux cadres de faire valoir leurs compétences. Il va conclure que le Bénin a toutefois connu des avancées avec le positionnement de certains cadres qui font la fierté du pays dans certaines institutions. Ce que va confirmer le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération qui va exposer quelques exploits dans ce cadre. Il cite l’élection de Reine Alapini Gansou à la Cour pénale internationale, la nomination du général Francis Awagbè Béhanzin au poste de commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité de la Cedeao et Yves Eric Ahoussougbemey au comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires des Nations Unies. Hervé Djokpé indique que beaucoup d’efforts restent à faire et désormais, des informations seront disponibles pour le positionnement des cadres béninois. « Après ce chantier, nous allons entamer celui des étudiants à l’étranger afin de pouvoir disposer d’une base de données sur les compétences susceptibles d’être placées dans les organisations internationales », annonce-t-il.