Organisé par l’Institut de recherche pour le développement (Ird) et la Direction nationale de la recherche scientifique et de l’innovation (Dnrsi), le café de la science s’est déroulé mercredi, 12 décembre 2018 à l’université de Parakou. Le présent numéro de l’initiative a porté sur le thème “Comportement alimentaire des Béninois et bien-être”.
En effet, trois sous-thèmes en lien avec le thème général “Comportement alimentaire des Béninois et bien-être” ont constitué l’essentiel des échanges autour desquels, panélistes, enseignants de la recherche scientifique des universités et étudiants se sont exprimés, au cours de cette quatrième rencontre du “Café de la science”. Le premier sous-thème “Nutrition et santé” a été exposé par Prof. Victoire Agueh, tandis que, le deuxième sous-thème “Diversité des condiments et plats consommés” par Dr. Franck Hongbèté, le dernier et troisième sous-thème “Alimentation et état nutritionnel chez les enfants” a été présenté par le Dr. Alphonse Noudamadjo. A travers la première communication, l’assistance a pris connaissance des bons comportements alimentaires à observer pour garantir les apports suffisants en aliments afin d’éviter les troubles nutritionnels. Ensuite, un accent particulier a été mis sur la prévalence des troubles nutritionnels au Bénin, chez les enfants, les adolescents, les femmes en âge de procréer et d’une façon générale chez les adultes.
La seconde communication a été consacrée à un groupe particulier d’aliments, c’est-à-dire, les condiments. L’orateur a présenté les différents types de condiments, qui sont disponibles et présentés au Bénin. Il a insisté sur le rôle principal que joue ces condiments, c’est-à-dire, améliorer les propretés organoleptiques des aliments, notamment, le goût. Parlant des types de modèles nutritionnels au Bénin, à travers la troisième communication, le Prof. Victoire Agueh a évoqué deux types de modèles nutritionnels, à savoir, le type de modèle nutritionnel traditionnel et celui moderne. Selon ses propos, environ 66% des Béninois adoptent le type de modèle nutritionnel traditionnel, et 33% pour le type de modèle nutritionnel transitionnel (moderne). Ce dernier, développe-t-elle, est obésogène parce que souvent, riche en sel, sucre, et en gras.
Autant d’aliments qui favorisent la survenue des maladies cardio-vasculaires. Après avoir renouvelé ses remerciements à l’université de Parakou, Florent Engelmann, chef d’antenne de l’IRD au Bénin, a dit sa satisfaction face à la qualité des sous-thèmes présentés par les panélistes et espère la poursuite de l’initiative.