Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article
NTIC

Festival Bénin Civic Tech : Le coordonnateur Médard Agbayazon en parle !

Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  Matin libre
Medard
© aCotonou.com par DR
Medard Agbayazon, promoteur du Festival Bénin Civic Tech
Comment


Le Festival Bénin civictech se tient à l’Institut français de Cotonou jeudi, 20 décembre 2018. Cet évènement initié par Jokkolabs, un écosystème de l’innovation ouverte et un cluster virtuel pour la transformation sociale basé sur une communauté organique d’entrepreneurs et un réseau de centres d’innovation, avec l’appui de Cfi, se déroule simultanément dans plusieurs pays africains. Dans un entretien exclusif accordé à votre journal, Médard Agbayazon, coordonnateur de Bénin civictech nous en parle. Lisez plutôt !



Dites-nous ce qu’il faut retenir concrètement du Festival Bénin civictech ?

Le Bénin civictech est un évènement dédié à la promotion des technologies civiques et qui rassemble différents acteurs œuvrant à l’amélioration de l’ensemble des procédés, outils et technologies qui permettent d’améliorer le système administratif, politique, gouvernemental et citoyen. Et quand on parle de technologies civiques, on parle des outils de technologie qui, fondamentalement, renforcent la participation citoyenne. Cet évènement se déroule simultanément dans sept différents pays d’Afrique à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Maroc, le Sénégal, le Burkina, le Cameroun et également en France. L’idée, c’est de constituer une communauté de startups, de jeunes porteurs de projets civictech qui contribuent vraiment à promouvoir la participation citoyenne. Quand on parle d’ailleurs de Civic Tech, ce ne sont pas que des élus car chacun à son rôle à jouer dans le système. Sont concernés, les élus, les politiques, les développeurs, les jeunes porteurs de projets, les femmes et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, peuvent faire des propositions concrètes pour faire changer les choses.

Quelles sont les principales activités prévues dans le cadre dudit festival ?

Au Bénin, le festival Benin Civic tech se déroulera sous forme de conférence publique à l’Institut français de Cotonou. Il y aura alors essentiellement deux panels. Le premier portera sur l’ouverture et la transparence. Ce sera l’occasion pour les panélistes d’évoquer également l’état des lieux des données ouvertes ou open data au Bénin. L’Association des blogueurs du Bénin sera donc panéliste avec son président, Maurice Thantan. Le deuxième panel portera sur la participation citoyenne. Nous avons donc invité quelques jeunes porteurs de projets, des jeunes qui ont des initiatives intéressantes qui font engager, d’une manière ou d’une autre, les communautés locales afin qu’ils viennent partager leurs expériences avec le public et dire surtout la valeur ajoutée que les Tic apportent à ces initiatives. C’est donc un évènement très important. Parallèlement, nous allons présenter “Digital Africa“ qui est une initiative de l’Afd qui met au cœur de ce système, les communautés locales.

Le festival civictech est une initiative de Jokkolabs et coordonnée au Bénin par Blolabs. Quelle relation entretiennent les deux labs ?

Jokkolabs est plus qu’un incubateur aujourd’hui qui a pu se positionner dans plusieurs pays africains et en France. Nous ne sommes pas vraiment des concurrents mais nous sommes plutôt des partenaires. Parce que nous nous inscrivons beaucoup plus dans une logique de fabrication numérique. Nous, nous sommes un fablab et nous travaillons ensemble sur plein de projets. Nous sommes vraiment dans une dynamique de collaboration. Jokkolabs étant spécialisé surtout dans le coworking, l’appui aux porteurs de projets, la création d’un cadre favorable à la promotion de l’entrepreneuriat. Nous pensons que nous avons beaucoup de choses à faire ensemble pour développer nos écosystèmes respectifs

Un appel à lancer…

J’invite tout le monde à y prendre part. La question des technologies civiques n’est pas que l’affaire des élus contrairement à ce que beaucoup pense. Aujourd’hui, nous avons dans le pays, assez de startups qui développent des projets dans ce sens.

Propos recueillis par Aziz BADAROU
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment