Du 9 au 21 décembre 2018, se déroule au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, le stage de formation d’entraîneurs niveau 1/Iaaf en athlétisme. Un des participants au stage, en la personne de Diane Beldos Sidi s’est prêtée à nos questions pour en savoir davantage. Lisez-plutôt !!!
Vous prenez part au stage des entraîneurs niveau I de l’Iaaf. Comment se passent les travaux ?
Très bien. Les deux experts, je veux nommer la Togolaise, Tchakondo Balikissou et le Béninois Achille Aihou ne ménagent aucun effort pour nous donner des enseignements de qualité et nous permettre d’acquérir le maximum de connaissances afin de pouvoir mieux impacter les athlètes à la base quand nous allons nous retrouver avec eux. Pour nous permettre de bien assimiler, les cours sont découpés en plusieurs phases. Nous avons des cours magistraux en salle notamment sur l’anatomie, la physiologie, comment enseigner les apprentissages de toutes les disciplines en athlétisme. Nous avons aussi des mécanismes d’apprentissage de la petite enfance jusqu’à l’adulte en passant par l’adolescence. Après cela, on fait la pratique et les experts nous corrigent au fur et à mesure qu’on exécute les mouvements. Ils nous ont surtout montré les types de mouvements qui sont réservés à chaque catégorie donnée.
On sait qu’à la fin, il y aura un examen. C’est quoi déjà votre souhait à l’issue de ces tests ?
Mon souhait reste celui de tout candidat. Quand on veut avoir des diplômes, il faut travailler et s’appliquer. Et vu déjà qu’on est là, on ne peut que suivre et bien suivre afin de décrocher ce diplôme. C’est d’ailleurs ce que je souhaite pour toute la promotion. Les responsables ont dit qu’ils aimeraient bien que tous les stagiaires réussissent. Je crois que, nous qui sommes là, avons cela en conscience. Nous avons compris l’enjeu, et si tout va bien, mes collègues et moi allons faire 100% à l’issu des résultats.
On vous sent toute joyeuse d’être de ce groupe de stagiaire. Qu’est-ce qui explique cela ?
Comme vous le savez, il y a longtemps que ce genre de formation s’est tenu chez nous. C’est une chance pour moi de savoir que la formation du niveau 1 de l’Iaaf est une réalité. Et que cela va nous permettre d’améliorer non seulement nos connaissances, mais aussi de changer de cap avec le diplôme que nous allons recevoir. C’est pour cela que je voudrais dire merci en premier lieu à l’Iaaf qui par le biais de la Solidarité olympique nous permet de faire cette formation. Je voudrais avoir une reconnaissance à l’endroit du Cnos-Ben pour son leadership et à la Fédération pour son sens de vision. Pour finir, je voudrais saluer le professionnalisme de nos experts.