Dégradation avancée d’un tronçon de route dans la commune de Savè: Jacques Ayadji engage la remise en forme urgente de l’axe Savè–Oké-Owo avant fin 2018
Publié le vendredi 21 decembre 2018 | L`événement Précis
En visite de terrain sur le tronçon Savè-Oké Owo ce jeudi 20 décembre dans le cadre des préparatifs de l’aménagement de cette voie, le directeur général des Infrastructures du ministère des Infrastructures et des transports, Jacques Ayadji, qui a constaté l’état de dégradation avancée de la voie, s’est voulu pragmatique. Sensible à la situation, il a interpellé l’entreprise en charge du bitumage de la voie sur la nécessité d’intervenir dans un bref délai pour sa remise en forme afin de soulager les peines des populations.
Le cortège balance de gauche à droite, se redresse, puis reprend le même exercice. Le conducteur du véhicule de Jacques Ayadji se débat au volant pour éviter, tantôt un trou béant, tantôt des crevasses. Jonché de nids de poule et de fissures par endroits, l’axe Savè-Oké-Owo, n’a pas été une partie de plaisir pour la délégation conduite par Jacques Ayadji lors de sa descente dans l’arrondissement d’Okpara, pour vérifier les nombreuses plaintes des populations. Et lorsque le cortège s’immobilise à Oké-Owo, après avoir parcouru, cahin-caha, 25 kilomètres en une heure de temps, le directeur général des Infrastructures établit la véracité des plaintes: « Nous avons fait le tour et constaté vos souffrances, populations d’Oké-Owo, et on fera quelque chose pour soulager un peu vos souffrances », réagit-il immédiatement, après un long étirement. Cette descente de Jacques Ayadji, sur le terrain, en attendant le démarrage effectif des travaux de bitumage de la route Kétou-Savè-Oké-Owo, prévu pour le premier trimestre de 2019, fait suite aux nombreuses plaintes des populations relatives à l’état de dégradation avancée de la bretelle Savè-Oké-Owo qui représente un véritable calvaire pour les populations de la localité. Après avoir touché du doigt la réalité des peines quotidiennes des populations usagères du tronçon, Jacques Ayadji comprend, désormais, plus que quiconque, leurs nombreux appels au secours. Il a donc saisi l’occasion pour porter à leur connaissance la préoccupation que constitue cette route pour le chef de l’Etat, Patrice Talon, qui l’a inscrit en projet prioritaire dans le Programme d’actions du gouvernement. Mieux, précise-t-il, une entreprise brésilienne est déjà sélectionnée et est même à pied d’œuvre pour engager la réalisation du bitumage de cette voie inter-Etat. En attendant lesdits travaux, Jacques Ayadji a décidé d’actions urgentes. Ainsi, Jacques Ayadji qui était à la tête d’une forte délégation composée des membres de sa direction, des structures déconcentrées du ministère et aussi du représentant du consortium ayant en charge la construction de la route Kétou-Idégni-Savè jusqu’à Oké Owo, s’est dit très préoccupé. C’est pourquoi, séance tenante, il a interpellé l’entreprise en charge du bitumage de la voie, sur la nécessité d’intervenir dans un bref délai pour la remise en forme de cette voie afin de permettre aux populations de passer les fêtes de noël et de fin d’année en toute quiétude. « Nous avons fait le tour et il faut commencer immédiatement. Je tiens à ce que quelque chose soit fait, à ce que les populations puissent fêter dans de bonnes conditions. Je souhaite que, nécessairement, en décembre, si possible avant noël, la remise en forme soit faite », a-t-il lancé à l’endroit du représentant de l’entreprise brésilienne en charge du bitumage de la voie. Abraham Kayodé Gbossa Ahome, conseiller du conseil de direction à Consorcio Constrution de Estradas, représentant le chef de l’entreprise brésilienne, a rappelé aussi l’urgence de faciliter la sortie d’Oké-Owo jusqu’à la commune de Savè. Il a promis de rendre compte au chef d’entreprise afin que le reprofilage dudit tronçon soit effectif, pour le maintien du partenariat entre la structure, le gouvernement du Bénin ainsi que les populations d’Oké-Owo. Les populations, par la voix du chef de l’arrondissement de l’Okpara, Frédéric Dagbédji, ont exprimé leur gratitude au chef de l’Etat, Patrice Talon, au ministre en charge des Infrastructures et des transports et au directeur des Infrastructures, Jacques Ayadji, pour cette marque d’attention et l’intérêt pour l’aménagement de la voie inter-Etat. A cet effet, elles ont égrené quelques doléances, qui sont entre autres, l’implantation d’une base et d’une succursale au chef-lieu de l’arrondissement dès le démarrage des travaux, afin de fournir des emplois aux jeunes, la modalité de gestion et d’acquisition des zones d’emprise auprès des propriétaires terriens, les modalités d’accompagnement des agents de l’entreprise, etc. Des doléances sur lesquelles les autorités à divers niveaux ont promis de se pencher.
Ils ont dit
Frédéric Dagbédji, chef de l’arrondissement d’Okpara :
« Nous remercions le chef de l’Etat pour cette œuvre gigantesque »
« Au nom du conseil de l’arrondissement de l’Okpara, en général, et d’Oké-Owo, je ne saurais rester sans témoigner notre gratitude au gouvernement de monsieur Patrice Talon, pour l’œuvre gigantesque qu’il déploie tout en pensant au bitumage de la route inter-Etat numéro 5. Cependant, messieurs les directeurs départementaux, permettez-nous de vous remercier pour les nombreux appels téléphoniques, de nuit et de jour, pour solliciter le reprofilage de la route en mauvais état. Nous profitons de cette occasion pour vous formuler quelques doléances. Monsieur le directeur, nous vous demandons de faire implanter une succursale au chef-lieu d’arrondissement, dès que le travail va commencer, afin qu’on puisse embaucher de la main d’œuvre locale et rendre le travail continuel. Nous adressons un plaidoyer à l’entreprise pour construire une base au chef-lieu de l’arrondissement, définir une modalité de recrutement de l’entrepreneur, définir les conditions de dédommagement des populations, une modalité de gestion et d’acquisition des zones d’emprise auprès des propriétaires terriens, des modalités d’accompagnement des populations par l’entreprise, etc. Dans l’espoir que nos doléances retiendront votre attention, nous vous souhaitons nos meilleurs vœux de robuste santé ».
Abraham Kayodé Gbossa Ahome, représentant du consortium ayant en charge la construction de la route Kétou-Idégni-Savè-Oké-Owo :
« Nous allons procéder au reprofilage de la voie »
« Nous sommes en train de nous mobiliser sur le terrain, depuis le mois d’octobre. Nous avons déjà notre bureau à Cotonou où nous travaillons tous les jours. En ce qui concerne Oké-Owo, et comme nous venons de le constater, la voie est déjà dégradée. Avant-hier, en réunion au ministère des Infrastructures, le directeur général a émis le souhait de voir ces problèmes auxquels vous êtes confrontés, se résoudre, pour faciliter la sortie de Oké-Owo jusqu‘à Savè. C’est à cet effet que nous sommes là aujourd’hui. Nous allons procéder au reprofilage de la voie. Nous ne saurons dire si cela va commencer en décembre ou en janvier mais, comme les travaux vont démarrer en janvier, cela sera fait. Je ferai le compte rendu au chef d’entreprise pour que cela soit fait »
Jacques Ayadji, Directeur des Infrastructures :
« Je souhaite que le reprofilage soit fait avant fin décembre »
« Nous venons de visiter l’axe Savè-Oké-Owo qui fait partie des axes que vous avez choisi de bitumer. Le souhait de la Dgi, du ministère des Infrastructures et des transports, du chef de l’Etat, c’est que vous puissiez rentrer déjà dans l’effectivité de vos obligations. Il faut commencer immédiatement. Je tiens à ce que quelque chose soit fait, à ce que les populations puissent fêter dans certaines conditions. Il faut nécessairement faire quelque chose. Je souhaite que, nécessairement, en décembre, si possible avant noel, la mise en forme soit faite. Vous êtes capables de cela. Il faut le faire pour créer l’amitié entre le peuple d’Oké-Owo et vous ».