A Porto- Novo, dans la dix-neuvième circonscription électorale, à cause des derniers événements politiques, notamment le samedi dernier avec le fiasco des républicains, surtout à cause de l’impopularité des soi-disant leaders qui coordonnaient tout, et qui grâce au principe des pseudos forces en présence se sont subitement retrouvés au bureau politique, il faut fusionner républicains et progressistes. Cette option est l’une des rarissimes qui restent encore envisageables pour la mouvance présidentielle avant d’espérer inquiéter le Prd et Adrien Houngbédji dans la vingtième et la dix-neuvième. Dans la dix-neuvième surtout.
A l’analyse, on remarque un éparpillement des petits leaders dans les deux camps. Et chacun dans son retranchement estime qu’il est assez fort pour gagner. Dans le même temps, les potentiels candidats du même camp se livrent plus qu’une guerre. Nombreux sont-ils à penser chacun que c’est à soi que la tête de liste revient de droit.
Or, qui sont-ils?
Des leaders d’après la loi sur les réformes. Des leaders dont les noms ne font penser à rien du tout dans les quartiers et les rues de Porto- Novo, avec comme spécialité, le militantisme de réunion.
Ceux qui vendent des illusions aux décideurs pour arracher le siège de député, qu’ils, en réalité, ne pourront jamais obtenir, ou ne pourront obtenir que par usurpation, ou par la sueur du front des autres.
A défaut de les déclasser très loin, il est important que tous ceux qui ont le pouvoir de décision au sein du parti, leur intiment gentiment l’ordre de rester dans un camp commun, si tant est que l’objectif principal est de gagner avec une mention honorable.
A cette allure, tout le dispositif doit être revu.