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Discours du chef de l’Etat sur l’état de la nation: Patrice Talon rassure les populations des zones côtières

Publié le vendredi 28 decembre 2018  |  La Nation
L`érosion
© aCotonou.com par DR
L`érosion cotière
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Le président de la République a accordé une place de choix aux préoccupations des populations en proie aux effets néfastes de la mer et à l’insalubrité qui caractérise leur cadre de vie.

Entre autres sujets évoqués, le président Patrice Talon n'a pas occulté les questions d'approvisionnement des populations en eau potable, d'amélioration du cadre de vie et d'érosion côtière.
Aussi préoccupant était le sujet de l'eau au point de faire dire au chef de l'Etat que: « Sur ce front, notre situation globale demeure inacceptable ». Toutefois, nuance le premier magistrat du Bénin, des travaux ont permis de desservir, au cours de l'année qui s'achève en matière d'hydraulique urbaine et périurbaine plus de 3.000.000 de personnes. Le département des Collines, quoique géologiquement difficile, a été également desservi.
L'approvisionnement en eau potable en milieu rural préoccupe également Patrice Talon. A preuve, soutient le chef de l'Etat, des travaux pour 110 nouvelles adductions d’eau multi-village aux fins de desservir 821.700 personnes ont été lancés en octobre dernier. Ce qui porte à 20% environ le nombre total des populations non encore desservies. Et ce n'est pas tout, sur ce front d'approvisionnement en eau potable, semble dire le chef de l'Etat. D'autant qu'au deuxième semestre de 2019, il est prévu la construction de 500 nouveaux systèmes d’approvisionnement en eau potable multi-village. Belle manière, peut-on dire, de faciliter l’accès universel des Béninois à l’eau potable à l’horizon 2021. Pour atteindre cet objectif, précise Patrice Talon, sur un investissement prioritaire de 300 milliards FCFA, il est déjà mobilisé 200 milliards FCFA, soit 66% du financement, et des efforts sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019.

Agréable cadre de vie

Le Bénin, et notamment la ville de Cotonou n'évoluera pas tout le temps dans la malpropreté. Le gouvernement en est conscient et y œuvre. C'est pourquoi, aux dires du chef de l'Etat, il est «engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie ». Au projet Asphaltage dont on ne peut plus désespérer, il est alors associé le programme d'Assainissement pluvial de la ville de Cotonou dont le coût est de 238 milliards de FCFA. Un programme destiné à juguler les inondations dans Cotonou. Des villes avec des voies bien asphaltées, mais jonchées d'ordures sont peu attrayantes. Le gouvernement, à en croire son chef, « a engagé le grand programme de ramassage et de traitement des ordures afin de sortir définitivement de la malpropreté, les villes du Grand Nokoué : Porto-Novo, Sèmè-Podji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah ». Un programme qui entrera en vigueur dès 2019 sur préfinancement de l'Etat, rassure le président Patrice Talon.

Côtes béninoises rongées

Les côtes béninoises sont sérieusement rongées par la mer. Raison d'être de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou qui, affirme le chef de l'Etat, a permis de faire reculer un peu la mer à travers le dragage de 1 500 000 m3 de sable « pour recréer de la plage là où elle avait disparu ». Nonobstant, les populations d'Avlékété dans la commune de Ouidah et celles de la commune de Grand-Popo demeurent désemparées face à la vitesse vertigineuse à laquelle se rue la mer vers elles. Mais Patrice Talon les rassure que « les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019 ». Les financements étant déjà mobilisés à cet effet.

Edgard COUAO-ZOTTI
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