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Bénin : rapport d’étape sur le crash d’hélicoptère de Lionel Zinsou 3 ans après

Publié le samedi 29 decembre 2018  |  banouto.info
Le
© AFP par SIA KAMBOU
Le site du crash de l`avion Air Algérie
Samedi 26 juillet 2014. Mali (Gao)
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A la faveur d’une sortie médiatique vendredi 28 décembre 2018 à Cotonou, le Bureau d’enquête accident du Bénin a présenté un rapport d’étape sur le crash de l’hélicoptère transportant l’ex-premier ministre Lionel Zinsou survenu le 26 décembre 2015 à Djougou.
Quelles les causes du crash de l’hélicoptère transportant l’ancien premier ministre béninois Lionel Zinsou survenu le 26 décembre 2015 au stade municipal Atchoucouma de Djougou, dans le département de la Donga ? La réponse à cette interrogation occupe le Bureau d’enquête accident (BEA) du Bénin qui, depuis trois ans, mène des investigations. A la faveur d’une sortie médiatique vendredi 28 décembre 2018, et ce, conformément aux exigences de l’OACI, le Coordonnateur du BEA, Paul Gongo, a présenté un rapport d’étape sur les résultats d’enquête du bureau.
Selon la présentation faite de ce rapport d’étape par Paul Gongo, il est encore difficile dire avec exactitude les causes de l’accident. « A l’étape actuelle, on ne peut pas tirer toutes les conclusions », a fait savoir le Coordonnateur du BEA. Quoique récupéré en « bon état visuel », l’enregistreur de l’aéronef censé permettre d’avoir les détails sur le vol, n’a pu aider à la reconstitution du drame. « L’analyse de l’enregistrement révèle un arrêt de fonctionnement le jour précédent le vol de l’évènement », a déclaré Paul Gongo qui apprend qu’il n’a pas été possible de définir les causes du non fonctionnement de l’enregistreur.
Révélations des premiers éléments
L’enquête se poursuit au niveau du BEA pour apporter une réponse précise sur les causes du crash. Mais en attendant les résultats définitifs, les premiers éléments recueillis sur le terrain au lendemain du crash par une équipe dépêchée sur les lieux du drame révèlent un certain nombre de choses. Ces éléments, à en croire Paul Gongo, laissent penser que c’est probablement une « désorientation spatiale » qui a conduit à l’accident. « L’aéronef, a indiqué le Coordonnateur du BEA, a été posé sur un terrain latéritique, dur, sans herbes et non arrosé ». Une situation qui, suppose le Coordonnateur Gongo sans tirer pour autant de conclusion formelle, pourrait soulever la poussière et conduire à l’accident.
La météo, assure le responsable du BEA, était clémente le jour du drame. « Il n’y avait pas d’éléments météorologiques significatifs qui pourraient empêcher la navigation », a fait savoir Paul Gongo. L’appareil volant, apprend le conférencier, était en « bon état de navigabilité ». Les travaux de maintenance de l’hélicoptère avaient été effectués quelques jours seulement avant le drame. Le pilote, dévoile-t-il, est qualifié sur le type de vol. Plus de 5000 heures de vol à l’actif du pilote de 50 ans qui, lors de l’accident, n’avait ni co-pilote, ni officier mécanicien à bord.
Aller au bout de l’enquête
Le crash, fort heureusement, n’a pas fait de morts. Mais l’appareil, propriété de la Société béninoise des hydrocarbures (SOBEH) a subi beaucoup de dommages. L’accident a également causé l’effondrement d’un pan du mur de la clôture du stade municipal alors en chantier. Des personnes présentes dans les alentours du stade Atchoucouma ont été blessées.
Afin que ce genre d’accident ne reproduise au Bénin, le Directeur adjoint de cabinet du ministère des Infrastructures et Transports, Nabil Abdoulaye tout en félicitant l’équipe des enquêteurs pour ces résultats partiels, a invité à poursuivre les investigations. « Il est important d’aller au terme de l’enquête afin que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets ».
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