Affaire Icc -Services devant la Criet depuis quelques semaines à Porto-Novo. Beaucoup de révélations. Déclarations renversantes. De nombreuses personnalités à la barre. Des plus soupçonnables aux plus insoupçonnables. Ministres, directeurs généraux, juges, cadres, anciens comme nouveaux, citoyens lambdas et autres. Témoins et sachants de toutes les catégories socioprofessionnelles.
Dans les déclarations et aveux des uns et des autres, il ressort que l’argent des populations a été distrait sans pitié, par le pouvoir défunt et ses laudateurs. Tout le monde le perçoit clairement. C’est même effroyable et piteux. Voir diabolique et méchant.
Le résultat que le régime Talon espère obtenir en initiant ce procès et en demandant sa retransmission en direct malgré tout ce que je viens d’écrire plus haut a fait flop.
Le dessein est politique. Il est de faire toucher du doigt aux victimes, les populations, le bas peuple, l’aspect criminel de l’affaire, la méchanceté et comment les sous ont été bousillés. Surtout faire découvrir aux gens les responsables directs et indirects.
Au décompte, depuis quelques jours, la mayonnaise ne prend pas. Même les victimes ne sont pas intéressées. Curieusement. Au contraire ils maudissent et se moquent du pouvoir. Incroyable mais absolument vrai.
En vérité c’est pour discréditer surtout Boni Yayi et certains opposants qui respirent encore politiquement et qui peuvent constituer un obstacle majeur lors des prochaines législatives.
Curieusement, et sans explication rationnelle, ce Boni Yayi semble être adulé comme c’est incroyable. Il n’a qu’à regarder ce que tout le monde voit depuis peu, entre lui et le bas peuple.
Si le procès Icc -Services est une initiative légale, encore que là il y à redire, le résultat politique escompté est loin d’être atteint.
Pour gagner les prochaines législatives, le pouvoir de la rupture doit aller voir ailleurs.