Les agents civils et militaires partis volontaires de la fonction publique sont en colère. Et pour manifester leur mécontentement, ils ont décidé de marcher sur des ambassades, le ministère de l'économie et des finances et la Présidence de la République, ce mercredi 30 octobre 2013. Ainsi en a décidé leur association qui s'est malheureusement vue confrontée à une interdiction du préfet Placide Azandé.
Ils entendent "former 23 pelletons de 30 éléments chacun" pour se faire entendre dans les rues. Ladite association estime que la communication qui devrait être introduite en conseil des ministres pour faciliter la tâche au ministre de l'économie et des finances est "bloquée". D'où la programmation de leur "gigantesque marche de protestation". Mais cette marche n'aura pas lieu.
Elle a été purement et simplement interdite par l'autorité compétente, le Préfet des Départements de l'Atlantique et du Littoral, au motif que le risque de trouble à l'ordre public est grand. Les départs volontaires surtout les militaires sont surexcités et lorsqu'ils parlent de la mise en place de "23 pelletons de 30 éléments chacun" pour marcher sur des représentations diplomatiques et la Marina, il y a lieu pour l'autorité préfectorale de prendre ses responsabilités en vue d'éviter tout trouble à l'ordre public.
La marche n'aura donc pas lieu, mais un dialogue a été engagé avec les membres du bureau de l'association pour les accompagner dans la recherche de solutions appropriées à leurs préoccupations. Placide Azandé, entouré du Secrétaire général de départements et du Directeur départemental de la police nationale, a longuement échangé, ce lundi 28 octobre 2013, dans la soirée, avec les responsables au plus haut niveau de l'association pour les écouter, leur faire part de sa décision et leur proposer des approches de solutions beaucoup plus pacifiques et responsables.
Il leur a expliqué qu'ils sont libres de manifester leur mécontentement mais ils ne doivent pas constituer des menaces pour la libre circulation des personnes et des biens, perturber l'ordre public et créer des incidents diplomatiques à notre pays. Il a pris bonne note de leur doléance (paiement de ce que l'Etat reste leur devoir) et a pris le ferme engagement de la transmettre à qui de droit pour mesures urgentes à prendre.
Pour montrer sa bonne foi à les aider à sortir de l'impasse, il a décidé de les rencontrer une nouvelle fois ce mercredi matin. Comme pour maintenir le contact avec eux. Les membres du bureau de l'association ont pris acte de sa sage décision et lui ont demandé d'être leur porte-parole auprès du gouvernement.