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Direct-Aid Bénin aux côtés des malades opérés gratuitement de la cataracte

Publié le vendredi 4 janvier 2019  |  24 heures au Bénin
Direct-Aid
© aCotonou.com par DR
Direct-Aid Bénin et Al-BasarFoundation
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Ce jeudi 03 janvier 2019 marque le 10 ème jour d’audience dans le cadre du procès ICC-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo. Les débats ont repris sous l’ordre du président de la Cour, Cyriaque Edouard Dossa.

A l’entame de l’audience, le procureur spécial a pris la parole pour avoir des clarifications auprès du témoin Pépin Adjovi, ancien directeur départemental Ouémé de la police nationale sur une rencontre du haut commandement avec le chef de l’Etat.
Le procureur spécial apprend que le 17 juillet 2010, le chef de l’Etat a eu une rencontre avec le haut commandement au palais de la présidence avec plusieurs responsables de l’Armée dont le prédécesseur du DDPN Adjovi.
« J’ai été appelé par le directeur général de la Police nationale qui m’a informé que le président de la République veut nous voir », a répondu Pépin Adjovi. S’agissant du sujet de la rencontre, le directeur départemental Ouémé de la police nationale renseigne que le président de la République a d’abord échangé avec le garde du corps. « Il lui a posé des questions sur l’affaire ICC-Services et sur Tégbénou », a-t-il précisé.
Pépin Adjovi a avoué également que les informations fournies à l’ex président Yayi en ce qui concerne l’implication des militaires dans le scandale n’étaient pas exactes.

Interrogations sur les 27 milliards de FCFA chez Emile Tégbénou
La Cour poursuit avec des questions relatives aux 27 milliards de FCFA qui auraient disparu du domicile du sieur Emile Tégbénou.
Me Olga Anassidé, après une question de cas pratique demande à Pépin Adjovi de savoir si selon lui, dans l’hypothèse où c’est le garde du corps qui a révélé l’existence des coffres, est-ce c’est pendant que les coffres sont vides ou quand ils sont pleins que les gens iront à son domicile. Pour Pépin Adjovi, « si il a des intentions malveillantes, c’est lorsque les coffres sont remplis qu’il donnera l’information ».
A la question de savoir pourquoi les procès-verbaux (PV) ne mentionne pas la présence des coffres contenant une forte somme d’argent, le DDPN répond : « Je ne suis pas membre de la Commission. Je n’ai même pas vu les (PV) », a-t-il précisé.
Me Quenum cherche à comprendre si c’est lors la première perquisition, Pépin Adjovi a vu les coffres-forts dans la Cour. « À la première perquisition, je n’avais pas fait attention à la présence des coffre forts dans la cour du domicile de Émile Tégbénou », a-t-il déclaré.
Justifiant qu’il n’a plus souvenance exacte des faits qui remontent à 8 ans, Pépin Adjovi soutient qu’il était présent au moment où les coffres ont été éventrés mais ne sais pas si c’était lors de la première perquisition.
Des documents trouvés chez Tégbénou font état des fortes sommes, et des reçus d’achat de machines à forage. Au regard des recettes, Me Gbaguidi pose la question au DDPN pour savoir si selon lui, l’on ne peut trouver que 3 millions dans les coffres.
« Rien ne dit que toutes les recettes sont parties dans les coffres. Elles peuvent avoir servi à payer les épargnants. Rien ne les prouve », a déclaré Pépin Adjovi tout en rassurant que le sieur Tégbénou a assisté à toutes les perquisitions.

Les PV non signés par le sieur Tégbénou
Les procès-verbaux (PV) de perquisition ne portent pas la signature du sieur Emile Tégbénou. Interrogé sur ce fait, le commissaire Dieudonné Lissagbé affirme que les PV transmis à la justice sont bien signés alors que sur les documents ce n’est pas le cas. A l’examen de la Cour, les signatures ne sont même pas identiques sur les documents.

« Les PV ont été signés par mon adjoint le commissaire Assani Latifou et un autre collaborateur commissaire divisionnaire Isaac Hounkpè et je croyais qu’ils faisaient bien le travail. (...) même si je ne suis pas là, je crois que mon adjoint et le commissaire divisionnaire Hounkpè doivent faire signer les PV par Tégbénou », a-t-il expliqué. « Je m’étonne de constater que les PV envoyés au tribunal ne sont pas signés par Monsieur Émilie Tégbénou », a ajouté le commissaire Dieudonné Lissagbé en charge de la Brigade Économique et Financière au moment des faits.
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